La réponse de Renault

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Si Adrian Sutil, sur Force India, a signé le meilleur temps de la deuxième séance d'essais libres du Grand Prix d'Italie, vendredi, l'écurie Renault a également bien tiré son épingle du jeu. Deuxième et troisième temps, Romain Grosjean et Fernando Alonso ont prouvé qu'ils restaient imperméables à la polémique.

Si Adrian Sutil, sur Force India, a signé le meilleur temps de la deuxième séance d'essais libres du Grand Prix d'Italie, vendredi, l'écurie Renault a également bien tiré son épingle du jeu. Deuxième et troisième temps, Romain Grosjean et Fernando Alonso ont prouvé qu'ils restaient imperméables à la polémique.Plongé dans une obscure affaire de tricherie remontant au Grand Prix de Singapour 2008 et mettant en scène Fernando Alonso et Nelson Piquet Junior, dans les rôles du bénéficiaire naïf et du coupable contraint et délateur respectivement, le team Renault, qui a d'ores et déjà porté plainte pour "dénonciation calomnieuse et tentative de chantage aggravé" à l'encontre des Piquet père et fils, s'est montré à son aise ce vendredi sur la piste de Monza. Comme si de rien n'était et alors que les têtes d'affiche du championnat, les pilotes Brawn et Red Bull, ont sombré dans l'après-midi pour finir au-delà du 13e temps.Improbable coïncidence, l'écurie au losange s'est révélée la plus en vue du plateau ce vendredi alors que ses monoplaces étaient équipées du Kers. Le fameux système de récupération de l'énergie cinétique que les troupes de Flavio Briatore boudaient depuis le Grand Prix d'Espagne couru en mai dernier. Or, sur un circuit aussi rapide que celui du Grand Prix d'Italie, le Kers est de nature à faire des miracles. Dans la matinée, les Flèches d'argent de Lewis Hamilton et de Heikki Kovalainen en avaient apporté le témoignage en trustant les deux premières places des essais libres 1.L'apprentissage difficile de FisichellaQuelques heures plus tard, la roue a tourné en faveur de l'équipe française. En l'espace de cinq minutes, les cinq dernières du deuxième acte libre, les R29 de Romain Grosjean et Fernando Alonso ont dynamité les compteurs, 2e et 3e de la session, avec un léger ascendant pour le rookie franco-suisse, propulsé en tête des débats une poignée de secondes. C'était néanmoins sans compter sur un Adrian Sutil constant dans la performance. Déjà 3e dans la matinée, le pilote allemand, promu leader de l'écurie Force India après le départ de Giancarlo Fisichella pour Ferrari, a mis tout le monde d'accord ce vendredi après-midi en dominant avec autorité la seconde séance libre. Le tout au volant d'une monoplace dénuée de Kers... Son ex-partenaire italien, lui, bénéficiait bien de cet atout manifeste, mais n'a finalement pas fait mieux que son prédécesseur dans le deuxième baquet de la Scuderia, Luca Badoer. Bon 8e en début de journée, Fisico a perdu le fil cet après-midi pour échouer au 20e et dernier rang des libres 2, tandis que son coéquipier Kimi Räikkönen, victorieux il y a quinze jours en Belgique, signait à son tour un 8e temps méritoire, à moins de 9 dixièmes du chrono référence d'Adrian Sutil. Preuve que le cheval cabré n'est vraiment pas facile à apprivoiser cette saison.Le Grand Prix d'Italie est à suivre en direct et en intégralité sur Europe 1 dimanche à 14h. Commentaires: Alexandre Delpérier, Dominique Bressot et Julien Fébreau. Et retrouvez les analyses de notre consultant, Alain Prost, tout au long de la saison de F1.