L'OL se tourne vers l'Europe

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Benoît CONTA , modifié à
LIGUE DES CHAMPIONS - Après le match nul face à Bordeaux, place au Bayern, dès mercredi.

LIGUE DES CHAMPIONS - Après le match nul face à Bordeaux, place au Bayern, dès mercredi. Mettre un mouchoir sur sa frustration, et se projeter vers le futur. Voilà ce que pourrait être le leitmotiv de l'Olympique Lyonnais pour cette nouvelle semaine qui débute. Auteurs d'un match nul houleux à Bordeaux (2-2), samedi, lors de la 33e journée de Ligue 1, avec notamment un but de Chamakh non valable et une grosse échauffourée en fin de rencontre, les Gones doivent désormais se concentrer pour préparer l'un des rendez-vous, voire le, les plus important de leur histoire, la demi-finale de Ligue des champions face au Bayern Munich. "On cherchait tous les deux les trois points. Maintenant c'est vrai que ça va être difficile pour le titre, c'est très serré, il y a six équipes qui jouent le podium", explique ainsi Cris, sur le site officiel du club, mettant donc du même coup le championnat au second plan. La marge avec l'Olympique de Marseille semble en effet désormais rédhibitoire, puisque les Rhodaniens pointent désormais à neuf points du leader, à cinq journée de la fin. Cris : "Un autre match, une autre compétition" Reste désormais l'Europe et cet incroyable défi : se qualifier pour la finale de Santiago Bernabeu. Pour cela, bien gérer le match aller à l'Allianz Arena de Munich semble indispensable. "C'est un autre match, une autre compétition. Je pense qu'ils ont la confiance", estime le défenseur brésilien, après la démonstration des Bavarois, ce week-end, face à Hanovre (7-0), avec notamment un triplé d'Arjen Robben. "Ils ont des points forts comme des points faibles", décrypte toutefois le stoppeur, avant de continuer : "On va étudier cela pendant trois jours, en plus on a un voyage de dix heures qui nous attend". Nuage de poussière oblige, les Lyonnais vont en effet faire le voyage avec une flotte de mini-vans pour rejoindre l'Allemagne, un voyage forcément fatiguant, mais inévitable en cette période de paralysie aérienne. Un handicap que relativise Cris : "On est obligé d'oublier le voyage pour pouvoir se concentrer sur le match".