L'Italie redonne un infime espoir aux Bleus

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Martin ROY , modifié à
L'Italie a créé une surprise en venant à bout des États-Unis ce mardi. Mené 1 set à 0, le pays organisateur est parvenu à renverser la vapeur pour au final s'imposer dans la douleur en quatre manches (14-25, 25-23, 28-26, 25-22). Une performance de choix qui fait les affaires des Bleus puisque ces derniers ont encore un très mince espoir de valider leur billet pour le dernier carré.

L'Italie a créé une surprise en venant à bout des États-Unis ce mardi. Mené 1 set à 0, le pays organisateur est parvenu à renverser la vapeur pour au final s'imposer dans la douleur en quatre manches (14-25, 25-23, 28-26, 25-22). Une performance de choix qui fait les affaires des Bleus puisque ces derniers ont encore un très mince espoir de valider leur billet pour le dernier carré. Car d'un point de vue comptable, le goal-avérage ne plaide pas en faveur des Bleus. S'ils avaient affiché de belles promesses lors des deux premières phases de poules, les Bleus se sont totalement effondrés lundi dernier face à des Américains qui ne leur ont laissé aucune chance de s'exprimer. Avec un trop grand déchet au service et en attaque, la France a pris l'eau et n'a à aucun moment pu inquiéter les Américains qui n'ont pas hésité à enfoncer les coéquipiers de Stéphane Antiga dans leur travers et ce, dans tous les secteurs de jeu. A l'arrivée le constat est sans appel et la désillusion est énorme. Les Bleus n'ont inscrit que 53 points et voyaient à l'issue du match, leur rêve de rallier le dernier carré s'envoler, à moins d'un incroyable renversement de situation. Une victoire de l'Italie face aux États-Unis, un succès des Bleus face à ces mêmes Transalpins le lendemain et ce, avec un goal-average suffisamment élevé pour s'emparer de la tête de la poule O, telles étaient les espérances des Bleus avant ce duel italo-américain. Et la première de leurs exigences a été exaucée ce mardi à Rome avec cette victoire italienne face aux États-Unis en quatre manches (14-25, 25-23, 28-26, 25-22). Aux Bleus de faire le boulot à présent mercredi pour espérer avoir une chance de survivre dans ce Championnat du monde. Exit la blessure d'Antonin Rouzier et le trop plein de pression. L'Italie du plus bas au plus haut L'heure est à la relance pour cette sélection tricolore qui, si elle ne veut pas quitter la compétition avec d'indéniables regrets dans les bagages, devra lâcher les chevaux mercredi face à la sélection transalpine gonflée à bloc qui, grâce à ce succès au mérite acquis face aux USA, a fait le plein de confiance et s'est placée en pole position pour se qualifier pour les demi-finales. Et pourtant, les affaires étaient bien mal engagées à l'issue d'un premier set archi dominé par les champions olympiques en titre. Explosifs au service, à l'image de Clayton Stanley intraitable depuis le début des hostilités, les Américains sont restés impardonnables au contre et en attaque lors de la première manche devant un public transalpin médusé par la tournure des événements (25-14). Et si les Américains ne relâchaient pas la pression en ce début de seconde manche, ils laissaient pourtant filer un set qui leur était a priori acquis (23-25). De quoi redonner le sourire aux Italiens, qui, à défaut de proposer un volley attrayant, faisaient le nécessaire pour remporter les deux manches suivantes sur le fil (28-26 puis 25-23). Un esprit combatif, une envie débordante et un public chaud bouillant, auxquels il faut ajouter une bonne dose de mauvaise foi et de mauvais esprit, tels ont été les facteurs clés de cette rencontre qui ont permis aux locaux de triompher dans le dernier set (25-22). Désormais, la France et l'Italie ont leur destin entre leurs mains. Si les Bleus ont encore l'occasion de valider leur billet pour le dernier carré, nul doute que la tâche s'annonce périlleuse puisqu'ils devront alors assommer leur adversaire du soir lors de chaque manche pour espérer poursuivre l'aventure. Pour les Italiens, la donne est plus simple puisqu'une simple victoire les qualifierait pour les demi-finales de leur Mondial.