Kombouaré: "Je crois en mon équipe"

  • Copié
Administrator User
FOOTBALL: Antoine Kombouaré attend une réaction immédiate de la part de sa formation vendredi face à l'OM.

Après la défaite concédée au Parc des princes face à Nice (0-1), le PSG doit impérativement se relancer en championnat et ce dès vendredi, au Vélodrome face à l'OM. Antoine Kombouaré attend en effet une réaction immédiate de la part de sa formation afin de recoller le haut de tableau le plus vite possible. Antoine, trouvez-vous votre équipe moins amoindrie aujourd'hui que lors de la date initiale du match à Marseille ? Guillaume (Hoarau) est toujours absent et on a perdu Claude (Makelele) qui est suspendu. Moi je fais avec l'effectif qui est à ma disposition. Si on était prêt à jouer il y a un mois, c'est de l'histoire ancienne et nous sommes aujourd'hui d'attaque. Et puis nous n'avons pas le choix: il faut faire un grand match à Marseille ! Mais je crois énormément en mon équipe.Le président et vous-même avez recadré les joueurs après la défaite face à Nice lors de la dernière journée (0-1). Etait-ce une nécessité ? Tout a été mis en oeuvre pour que les joueurs sachent que nous ne sommes pas contents. Il y a eu de des discussions, des entretiens pour leur dire qu'on attend une réaction. Quand on est joueur, on n'aime pas se faire rentrer dedans. Ils ont pris une soufflante mais moi aussi j'en ai pris des belles quand j'étais joueur. C'est la vie d'un groupe, d'un vestiaire.Ressentent-ils également une certaine pression de la part des supporters avant ce match très attendu à Marseille ? C'est bien de temps en temps qu'il y ait de la pression. Pour que les joueurs sentent que ça chauffe un peu avec les supporters et qu'il est temps pour eux de "se bouger le cul", car parfois on s'endort un peu. Le principal c'est que ça soit fait dans le respect."Tout faire pour ramener les trois points de la victoire"Pensez-vous qu'il y a encore des risques d'affrontement entre "supporters" des deux camps comme ça avait pu être le cas le 25 octobre dernier ? Le discours que j'ai auprès de mes joueurs c'est de tout faire pour ramener les trois points de la victoire vendredi. Comment on va le faire et qu'est ce qu'on va mettre en place. Après, le reste... Mais il faut bien sûr éviter tout cela. J'espère que ça ne se reproduira pas mais je n'y pense pas. Pouvez-vous avoir un rôle apaisant dans ce genre de situation ? La chose la plus facile pour nous ça serait de gagner et, dans le discours, également dire de faire attention. Car il faut éviter vendredi, quel que soit le résultat, de commettre l'irréparable. C'est ça le danger mais c'est quelque chose que je ne maîtrise pas. Après c'est vrai que ça serait bien de ramener une victoire de ce déplacement et que tout se passe bien pour les supporters.Êtes-vous impatient que l'épisode de ce match face à Marseille se termine, près d'un mois après le report de cette rencontre ? On prend les choses comme elles viennent. Aujourd'hui il y a un match à jouer. C'est un peu particulier parce que c'est le clasico mais ça reste trois points à prendre."Il faut arrêter d'être hypocrite"Que pouvez-nous nous dire sur Didier Deschamps, votre homologue phocéen ? C'est un ami, un très proche. On s'est connus à Nantes quand lui avait 14-15 ans et moi 18-19. On a joué six ans ensemble, en plus lors de nos premières années donc ça marque forcément.Un petit mot pour finir sur la qualification de l'équipe de France et la polémique sur la main de Thierry Henry...(Il coupe) Il faut arrêter d'être hypocrite, parce qu'on est tous très contents que l'équipe de France soit qualifiée. C'était important pour nous, à tous points de vue. Après j'entends des gens qui disent que ce qu'a fait Thierry Henry n'est pas bien. Mais c'est un problème d'arbitrage et si on veut que ça s'arrête, il faut mettre la vidéo. Je suis triste pour les Irlandais qui auraient mérité de passer car on a fait un très mauvais match. Après la seule chose, c'est quand je vois Thierry Henry manifester sa joie comme il l'a fait, je suis un peu embêté