Joubert assume la critique

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MICHAEL BALCAEN , modifié à
JO 2010 - Décevant à Vancouver, le Français reconnaît avoir commis des erreurs.

JO 2010 - Décevant à Vancouver, le Français reconnaît avoir commis des erreurs. Des Jeux Olympiques ratés qui n'auront peut-être pas servis à rien. Arrivés à Vancouver fort de ses convictions et de son envie de trôner sur l'Olympe, Brian Joubert a brutalement recouvré la raison lors d'un programme court tout simplement catastrophique avec une chute, une mauvaise réception et une 18e place méritée en signe de sanction. Depuis, beaucoup de personnes sont intervenues, mais le plus virulent aura été un des proches du Poitevin, en l'occurrence Didier Gailhaguet le président de la Fédération qui était monté au créneau pour critiquer son approche de la compétition, son travail et le traiter de "petit con". Brian Joubert a attendu la fin de son parcours olympique à Vancouver avec un programme libre entamé par une chute sur son premier saut et qui n'aura été finalement que moyen malgré une deuxième partie de programme mieux maîtrisée mais bien loin de son meilleur niveau, soit le haut niveau mondial. "J'ai le sourire parce que c'est fini, je me suis battu mais je suis content que ce soit terminé pour tourner la page", a-t-il déclaré en préambule à France 2. "Deux ans que je suis un petit con" : Jouant de franchise, le Français a poursuivi sur Europe 1 : "Ma préoccupation, c'est surtout de redevenir le Brian Joubert d'il y a trois ans quand j'ai été champion du monde. Cela fait deux ans que je suis complètement différent, que je ne suis pas moi-même et c'est pour cela qu'il y a des contre-performances. Je n'écoutais pas mes proches, je n'ai pas d'expérience, je n'ai que 25 ans, pas de maturité donc je fais beaucoup de conneries et j'ai estimé que j'avais toujours raison donc je ne me remettais pas en question". Vivement critiqué par Didier Gailhaguet (président de la Fédération qui l'a traité de petit con), Joubert a rejoint l'analyse du dirigeant français. "Je suis d'accord. Venant de sa part, ce n'est pas si méchant que cela. Il n'a envie que d'une chose, que je sois bien. Il a raison, cela fait deux ans que je suis un petit con. Cela fait deux ans que j'ai un mauvais comportement, que j'ai sans doute du mépris pour mes proches et je le paie, c'est normal", a conclu le Poitevin.