Henry: "Ne pas rater la dernière marche"

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FOOTBALL - Avant d'affronter l'Irlande pour la qualification pour le Mondial 2010, Thierry Henry se méfie de la réaction des hommes de Trapattoni.

Après leur victoire en barrage aller du Mondial 2010 en Irlande (1-0), les Bleus, à l'image de Thierry Henry, restent vigilants à l'heure de négocier le match retour face aux hommes de Giovanni Trapattoni au Stade de France, mercredi. Le capitaine tricolore estime qu'il est "toujours plus difficile de terminer le travail déjà accompli".La tranquillité de Clairefontaine a-t-elle fait du bien au groupe après l'euphorie de la victoire en Irlande ?Tranquillité ? Moi, je ne vois pas ça comme ça... On a tous dit après le match aller qu'il restait encore une rencontre à jouer. Ça fait deux ans qu'on souffre, qu'on se bat pour essayer de se qualifier. Il reste peu à faire pour arriver à ça... On a gagné là-bas-oui, mais il nous reste encore une bataille à livrer et ce ne sera pas évident.Comment gère-t-on une victoire acquise à l'aller à l'extérieur ?Je ne sais pas si ça va vous surprendre mais, en général, quand on va sur le terrain, on essaye de gagner. En l'Irlande, on l'a fait, ce sera pareil mercredi soir. Le plus dur est à faire car c'est toujours plus difficile de terminer le travail déjà accompli. Il ne faut pas rater la dernière marche.Cette victoire en Irlande a-t-elle apporté plus de sérénité au groupe ?Depuis la Roumanie, déjà, je vous répète que cette équipe est en train de grandir. Pour le moment, on n'est pas encore totalement serein. On le sera quand on aura notre qualification pour la Coupe du monde en poche. Vous allez dire que je me répète, mais c'est la vérité...Vous êtes-vous sentis supérieurs à l'Irlande sur le plan physique à l'aller ?On a beaucoup parlé de cette première période à Croke Park, où il a fallu répondre physiquement, et nous l'avons fait. Maintenant, supérieurs, je ne pense pas qu'on puisse dire ça... En seconde période, on a surtout plus posé le ballon et c'est comme ça qu'on les a fatigués. Mais, encore une fois, je le répète, cette équipe irlandaise est très, très forte.J'espère que le stade sera bien bleu mercredi soirMercredi soir, vous attendez-vous à un match particulièrement provocateur et musclé de la part des Irlandais après leurs différentes sorties médiatiques ?Je ne m'attends à rien. Je m'attends à une équipe qui jouera comme elle joue assez souvent, avec ses capacités et en imposant systématiquement un gros défi physique. On a franchi l'enfer vert que nous avait promis l'Eire, à nous de rendre ce match retour difficile aux Irlandais, et à toutes les équipes qui peuvent venir au Stade de France. Je ne sais pas s'il y aura beaucoup d'Irlandais, mais j'espère que le stade sera bien bleu mercredi soir.Sentez-vous un élan des supporters derrière les Bleus ?Oui, bien sûr. J'ai vu et entendu pas mal de choses qui prouvent à quel point les gens sont derrière nous. Je suis content de voir ça et de le ressentir. On critique souvent les supporters mais à nous de faire ce qu'il y a faire sur le terrain. Quand on emballe le match, qu'on se donne, on emmène le public avec nous...Qu'avez-vous pensé de l'intox déclenchée par la presse anglaise (sic) sur une fausse prise de bec entre Raymond Domenech et vous ?Le problème c'est que cette affaire a été reprise par une certaine presse en France... Ils ont aussi sorti l'info, puis l'ont vérifiée et l'ont démentie. C'est quand même très dommage. Sur l'affaire en elle-même, vous savez, j'ai joué huit ans en Angleterre donc je sais exactement comment ça se passe. C'est de bonne guerre...