Finaliste sortant, le Biarritz Olympique possède une trop grande expérience de la H-Cup pour ne pas craindre son entrée dans la compétition dimanche, sur le terrain des Anglais de Bath. Capitaine du BO, Imanol Harinordoquy sera une fois encore l'un des fers de lance de l'équipe basque plus liée que jamais à la Coupe d'Europe. La saison 2010 s'annonce très longue avec à la fois le Top 14, la H Cup, le tournoi des VI Nations puis la Coupe du monde. Vous qui être sur tous les fronts, comment allez-vous gérer tout cela ? On ne gère pas. Pour ma part, on prend les matches les uns après les autres, on essaye de récupérer le mieux possible, de faire attention aux petits bobos qui pourraient perturber le championnat ou la H-Cup. En ce qui concerne l'équipe de France, c'est très important et c'est un des objectifs, même si c'est encore loin étant donné que ce sera la saison prochaine. Est-ce facile pour un joueur de passer d'une compétition à une autre ? Chacun se comporte différemment, mais l'important je crois que c'est vraiment de se focaliser sur les matches qui arrivent et de ne pas trop se projeter, essayer d'être le plus performant possible sachant que certains matches sont plus importants que d'autres. En terme de résultat, c'est sur que les rencontres à domicile sont très importants. Je crois qu'une équipe qui aura gagné quasiment tous ses matches à domicile ne sera pas loin... Débuter la saison de H-Cup à Bath, un concurrent direct à la qualification, est-ce un désavantage ? Cela peut être, selon les circonstances, soit un atout soit quelque chose de compliqué. Il est toujours difficile de rentrer dans cette compétition donc tout peut arriver. En cas de victoire, cela peut nous permettre de nous retrouver dans une position favorable. En tout cas, on saura plus ou moins où on en est à l'issue de cette rencontre.