Contrôlé positif à la cocaïne en mars dernier et suspendu à ce titre pour deux mois et demi, Richard Gasquet va comparaître devant le Tribunal arbitral du sport à Lausanne, mardi, après que la Fédération internationale de tennis et l'Agence mondiale antidopage ont fait appel de la décision pour réclamer une sanction plus lourde à l'encontre du Bitterois.Tandis que certains de ses collègues bataillent depuis samedi sur le court du Masters 1000 de Paris-Bercy, Richard Gasquet est lui éloigné des terrains. Le Français doit se présenter devant le Tribunal arbitral du sport à Lausanne, mardi, dans le cadre de son contrôle positif à la cocaine en mars dernier. Une convocation justifiée par l'appel déposé auprès du TAS par la Fédération internationale de tennis (FIT) et l'Agence mondiale antidopage.Les deux instances jugent trop clémente la sanction de deux mois et demi de suspension infligée au Biterrois par le tribunal antidopage de la FIT le 15 juillet dernier. Contrôlé positif le 29 mars 2009 à l'occasion du tournoi de Miami, Richard Gasquet avait plaidé avoir été contaminé par l'échange de baisers avec une certaine Pamela pour justifier la présence de 151 nanogrammes de cocaïne dans ses urines.Le TAS se donne quatre mois pour se prononcerJugeant la version du Français "plus plausible qu'improbable", le tribunal antidopage de la FIT, indépendant, n'avait alors retenu que la seule "faute ou négligence non significative" dans l'établissement de son verdict. Un test capillaire avait en outre révélé que le numéro 53 mondial n'était pas un consommateur régulier de la substance. Ce dernier, qui avait été autorisé à reprendre la compétition à New Haven fin août, avait par ailleurs déposé une plainte contre X auprès du procureur de la République de Paris pour "administration de substance nuisible ayant porté atteinte à son intégrité physique", le 24 septembre. Un dossier finalement abandonné par le parquet de Paris par manque de preuves. Face au TAS, Richard Gasquet devrait maintenir sa ligne de défense arguant, outre la théorie des baisers, le fait que son contrôle ait été effectué alors qu'il venait de déclarer forfait pour le tournoi de Miami bien que la FIT considère, même dans ce cas de figure, le joueur comme participant à une compétition. Alors que la Fédération réclame deux ans de suspension eu égard au code mondial antidopage, le Tribunal arbitral du sport a quatre mois pour rendre son verdict.