Ferrari a annoncé, mardi, son intention de quitter le monde de la Formule 1 en 2010 si la Fédération Internationale de l'Automobile (FIA) confirmait la modification de son règlement visant notamment la limitation des budgets. La Scuderia entend mettre la pression avec l'appui d'autres écuries.Cela pourrait être un coup de tonnerre au sein du microcosme de la Formule 1. Ferrari, figure historique du sport automobile, a menacé, mardi, de se retirer du championnat du monde à l'issue de la saison en cours. La raison, une modification du règlement imposée par la FIA visant essentiellement à octroyer certains avantages aux écuries respectant un plafonnement de budget porté à 45 millions d'euros.Ces dernières pourront notamment jouir d'une plus grande liberté sur des ajustements technologiques tels que les ailerons ou les régimes moteurs. Eléments forcément importants comme on a pu s'en apercevoir cette année avec l'épisode des diffuseurs. Quant aux autres, les écuries ne se pliant pas à la limitation, elles pourront dépenser autant qu'elles veulent mais seront contraintes de respecter des mesures beaucoup plus restrictives.Mateschitz : "Que deux ou trois à s'inscrire pour 2010"En difficulté sur les circuits, Ferrari a donc pris la tête de la meute des non-favorables au nouveau règlement et l'a signifié par la voix d'un communiqué : "Si les règlements décidés pour 2010 ne changent pas, Ferrari retirera ses monoplaces du prochain Championnat du monde". Elles sont à présent quatre équipes à avoir garni les rangs de la fronde anti-FIA. Toyota, Red Bull et donc Toro Rosso soutiennent l'écurie au cheval cabré.Le patron de la formation autrichienne Red Bull, Dietrich Mateschitz, a appuyé sa prise de position, lundi dans le quotidien régional Salzburger Nachrichten en prévenant la fédération internationale : "Parmi les écuries actuelles, il n'en restera au maximum que deux ou trois à s'inscrire pour la saison 2010."Les inscriptions pour la prochaine saison, qui auront lieu du 22 mai au 29 mai, promettent d'être mouvementées. D'ici là, le coup de pression de Ferrari et des autres aura peut-être eu l'effet escompté