Ferrara a encore du soutien

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
FOOTBALL: Ciro Ferrara ne semble pas menacé par ses dirigeants malgré les mauvais résultats de la Juve ces derniers temps.

Malgré les récentes contre-performances de la Juve en Ligue des Champions et en Serie A, Ciro Ferrara ne semble pas pour autant menacé du côté de la Vieille Dame. L'arbre qui cache la forêt ? Avec un petit peu de recul, le retentissant succès de la Juventus sur l'Inter (2-1), il y a quinze jours de cela, celui-là même qui semblait avoir relancé l'intérêt d'un calcio copieusement dominé par l'ogre nerazzurro, apparaît tel un vain feu de paille. Fragilisée avant ce coup d'éclat par son revers subi en terre girondine (2-0) et son faux pas coupable à Cagliari (2-0), la Vieille Dame pensait avoir enterré bon nombre de ses démons en s'offrant ainsi le scalp du quadruple champion d'Italie. Que nenni ! En l'espace d'une semaine, les Turinois ont replongé dans le doute, et leur entraîneur avec.Surclassés par le Bayern Munich (1-4) et de fait éliminés de la Ligue des Champions, les Bianconeri s'étaient promis de relever la tête le week-end dernier en championnat, tandis qu'ils se rendaient à Bari. Seulement le promu des Pouilles, qui s'était déjà illustré cette saison à San Siro, en contraignant au nul l'Inter (1-1), puis l'AC Milan (0-0), en a profité pour faire des siennes (victoire 3-1), et compromettre un peu plus encore l'avenir de Ciro Ferrara dans le Piémont.Blanc: "On continue sur la même voie, avec Ciro Ferrara."C'est du moins ce que s'accorde à relayer depuis plusieurs semaines la presse transalpine, laquelle ne manque jamais une occasion de souligner l'inexpérience et les approximations tactiques de l'un des plus beaux palmarès du football italien. Ce, alors qu'en coulisse, malgré l'écho de la vindicte médiatique et bientôt populaire, l'on continue de défendre celui qui l'an passé avait pris avec réussite la succession de Claudio Ranieri, sortant alors la Juve d'une série de sept matches sans victoire pour l'assurer d'une qualification directe en Ligue des Champions. "Il est notre entraîneur et nous croyons en lui", a ainsi martelé Jean Claude Blanc à l'issue de la déconvenue de Bari, dans la droite lignée des déclarations que le président français du club turinois avaient tenues après l'humiliation bavaroise: "On avait des objectifs plus élevés. Mais la force d'une équipe, elle se voit aussi quand les tifosi sont à ses côtés dans un moment difficile comme ce soir. L'élimination ne change rien à notre projet, on continue sur la même voie, avec Ciro Ferrara."Même son de cloche pour une même solidarité émanant des troupes de l'ancienne icône napolitaine: "Nous pouvons compter sur un entraîneur, Ciro Ferrara, qui allie jeunesse et compétence. Il sait absolument tout sur le Calcio. Par conséquent, je nous vois bien armés pour lutter pour le titre", estimait encore Diego en début de semaine, dans les pages du site officiel de la Fifa. Un message que ne contredisait pas David Trezeguet, buteur pour la septième fois de la saison fac à Bari: "Malgré la défaite, nous avons montré que nous nous redécouvrons et je pense que nous sommes sur la bonne voie. Nous avons un groupe de joueurs important et nous sommes tous derrière le coach." Si la Juve venait néanmoins à perdre son cinquième match en six sorties, dimanche contre Catane, il serait probablement difficile pour Ciro Ferrara de maintenir le cap. Quelle que soit la conviction de ses soutiens...