Federer y était presque !

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Étincelant durant tout l'US Open, Roger Federer reconnaît qu'il a trébuché en finale face à un Juan Martin Del Potro en état de grâce.

Étincelant durant tout l'US Open, Roger Federer reconnaît qu'il a trébuché en finale face à un Juan Martin Del Potro en état de grâce. Après une heure de match sur le central Arthur-Ashe lundi soir, tous les feux étaient au vert pour Roger Federer. Un set en poche et un break dans le deuxième. Seule ombre au tableau: son pourcentage de première balle, à peine à hauteur de 50%. Fort de son expérience des finales du Grand Chelem, il disputait à New York sa vingt-et-unième, le Suisse semblait déjà promis à soulever sa seizième coupe d'un Majeur contre un Juan Martin Del Potro novice à ce stade de la compétition et long à se mettre en route."J'ai réalisé un bon début et je contrôlais assez bien le match dans le deuxième set", reconnaissait après coup Federer. Puis, alors qu'il se procura deux balles de double break, le n°1 mondial a remis l'Argentin dans le match en laissant passer trop d'occasions. "Je n'aurais jamais dû le laisser revenir dans le match. (...) J'ai peut-être fait les mauvais choix. Je mène 5-4 (30-0). J'avais les choses sous contrôle, mais on sait que cela peut changer en tennis. Si je remporte ce deuxième set, je suis dans une situation idéale.""A la fin, il a été meilleur"Mais malgré cet avantage, et passé à deux points de la victoire à 5-4 et 15/30 sur le service de Del Potro dans le quatrième set, Federer a failli, perdant le deuxième tie-break de la soirée avant de sombrer dans la manche décisive. Malgré cet échec, son premier à Flushing Meadows depuis 2003, le Suisse restait positif. "Je ne suis pas trop déçu parce que j'ai encore disputé un merveilleux tournoi. J'avais ma chance de gagner aujourd'hui, mais je ne l'ai pas saisie." Vainqueur de Roland-Garros et Wimbledon, finaliste en Australie et à l'US Open, à chaque fois battu au cinquième set, Federer a frôlé la perfection dans les Majeurs cette année, même s'il n'aura pas réussi, comme en 2004, 2006 et 2007, à en glaner trois sur quatre. Sa déception est sans doute aussi un petit peu altérée par la qualité de son adversaire en finale. "Juan Martin mérite de gagner. Il a très bien joué. Il s'est bien accroché et il a pris sa chance. A la fin, il a été meilleur." Le recordman des titres du Grand Chelem, qui en cas de victoire aurait égalé Bill Tilden vainqueur six fois de suite de l'US Open dans les années 20, soulignait la performance de son jeune vainqueur d'avoir remporté un Majeur dès sa première finale. Un exploit qu'il avait aussi réussi, c'était à Wimbledon en 2003.