Federer tape du poing

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Régis AUMONT , modifié à
Roger Federer a pris, samedi à Shanghai, sa revanche sur Novak Djokovic qui lui avait barré la route en demi-finales du dernier US Open. Le Suisse, qui n'avait plus joué depuis New York avant de se rendre en Chine cette semaine, a sorti un gros match pour stopper l'élan du Serbe en deux manches (7-5, 6-4). Il aura l'occasion de glaner son troisième titre de l'année demain mais Andy Murray, facile vainqueur de Juan Monaco (6-4, 6-1), ne sera pas une proie facile.

Roger Federer a pris, samedi à Shanghai, sa revanche sur Novak Djokovic qui lui avait barré la route en demi-finales du dernier US Open. Le Suisse, qui n'avait plus joué depuis New York avant de se rendre en Chine cette semaine, a sorti un gros match pour stopper l'élan du Serbe en deux manches (7-5, 6-4). Il aura l'occasion de glaner son troisième titre de l'année demain mais Andy Murray, facile vainqueur de Juan Monaco (6-4, 6-1), ne sera pas une proie facile. Roger Federer a montré l'exemple à suivre aux Français. Contre Novak Djokovic, futur adversaire des Bleus à Belgrade où se disputera du 3 au 5 décembre la finale de la Coupe Davis, le Suisse a prouvé que le Serbe, qui restait sur une série de huit victoires et restait invaincu lors de sa tournée asiatique, était battable. Déjà très autoritaire la veille pour dominer une quatorzième fois en carrière Robin Söderling, le Bâlois a sorti ses meilleurs coups samedi pour se défaire du n°2 mondial qui l'avait battu lors de sa dernière sortie à l'US Open juste avant la finale. A Shanghai, c'est cette fois lui qui disputera le match pour le titre, et ce contre Andy Murray. Pour leurs retrouvailles, Federer et Djokovic se sont d'abord livré un véritable bras de fer jusqu'à 5-5, avec un petit ascendant pour le second nommé qui laissa néanmoins passer sa chance dans le quatrième jeu en ne convertissant aucune de ses quatre balles de break. Federer n'en aura besoin que de deux pour s'emparer du service de son adversaire avant de conclure la manche sur son engagement, par un ace (7-5). Sur sa lancée, l'homme aux seize levées du Grand Chelem se détachait d'emblée de second set, 2-0 d'abord puis 4-1. Bousculé par la précision des attaques de l'Helvète, Djokovic, qui montrait parfois quelques signes de lassitude, continuait néanmoins d'offrir une belle résistance récompensée par un débreak (4-3). Mais, en pleine confiance, Federer ne tergiversera pas une deuxième fois au moment de terminer son ouvrage (6-4). Le voilà prêt à disputer sa sixième finale de l'année, la troisième en Masters 1000. Titré deux fois seulement cette saison (Open d'Australie et Cincinnati) quand son grand rival Rafael Nadal a déjà conquis sept trophées, l'ancien maître incontesté du circuit aura l'occasion dimanche d'équilibrer son bilan en finale face à un Murray qui n'a fait qu'une bouchée de Juan Monaco lors de la première demi-finale (6-4, 6-1). S'il n'a pas été sensationnel ces derniers mois, l'Ecossais se sent bien à Shanghai où il n'a pas encore lâché un set. Et ses sept victoires en douze confrontations face au Suisse, la dernière remontant à l'été dernier en finale à Toronto, ne sont pas de nature à lui faire perdre sa confiance. Federer est prévenu: s'il veut rafler la mise en Chine il devra être capable de ressortir demain le même type de performance.