F. Schleck: "Très bien pour nous"

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Régis AUMONT , modifié à
Piégé sur les pavés du Nord dès la 3e étape du Tour 2010, sur lesquels il y a laissé une clavicule, Frank Schleck est ravi du tracé de la 98e édition dévoilée mardi à Paris. L'ainé d'Andy, qui devrait encore faire office de candidat au podium l'été prochain, apprécie le retour du contre-la-montre par équipes tout autant que la perspective de ne disputer qu'un chrono individuel. Le Luxembourgeois, double vainqueur d'étapes par le passé, n'a qu'une hâte : être au départ en Vendée le 2 juillet.

Piégé sur les pavés du Nord dès la 3e étape du Tour 2010, sur lesquels il y a laissé une clavicule, Frank Schleck est ravi du tracé de la 98e édition dévoilée mardi à Paris. L'ainé d'Andy, qui devrait encore faire office de candidat au podium l'été prochain, apprécie le retour du contre-la-montre par équipes tout autant que la perspective de ne disputer qu'un chrono individuel. Le Luxembourgeois, double vainqueur d'étapes par le passé, n'a qu'une hâte : être au départ en Vendée le 2 juillet. Frank, que vous inspire le tracé du prochain Tour de France ? Je le trouve assez piégeux au début. Parce qu'il y aura du vent notamment, spécialement au Cap Fréhel. Après il y aura quelques étapes un petit peu plus tranquilles même s'il faudra rester vigilant. Les grosses difficultés débuteront lors de la 12e étape, à Luz-Ardiden. Ensuite on aura le Plateau de Beille, un col très difficile. On verra les hommes forts déjà dans les Pyrénées. Mais ce sera encore plus difficile dans les Alpes, avec bien sûr pour finir la fabuleuse Alpe-d'Huez, qui me fait toujours plaisir (il y avait remporté la 15e étape du Tour 2006, ndlr) et qui me fait toujours rêver. Je crois que l'organisation a réussi encore une fois à faire un très, très beau parcours. Et je pense que, tracé comme cela, le suspense sera conservé jusqu'à la fin. Le parcours vous semble-t-il plus dur que l'an dernier et vous convient-il ? Non, c'est assez semblable. Il y aura cette fois un chrono par équipes, qui aurait pu être un petit peu plus long pour nous parce qu'on aura une bonne équipe (rires). Ça, je pense que ça va nous avantager. Je suis content qu'il y en ait un. J'ai des fourmis dans les jambes tellement j'ai hâte d'être au départ de ce chrono. Et puis il y aura qu'un contre-la-montre individuel dans le Tour cette année, de 41 kilomètres, ce qui nous avantage aussi. C'est vraiment très bien pour nous. Etes-vous impatient de retourner sur le Tour après avoir dû abandonner dès la 3e étape cette année ? Oui. J'ai fait la Vuelta un petit peu dans cette optique déjà. Parce que mon corps a besoin d'une course de trois semaines dans la saison. J'en ai profité pour m'entraîner et me préparer pour le Tour de France. Ce qui ne veut pas dire que j'ai pris la Vuelta comme une simple préparation mais je savais que ce que je faisais était profitable pour l'an prochain. Et je suis très content de la manière avec laquelle j'ai terminé le Tour d'Espagne. "Faire très attention au Cap Fréhel" Il va falloir attendre douze étapes avant l'entrée du Tour dans la montagne, n'est-ce pas trop long pour un grimpeur ? Non ça ne fait rien, de toute façon le Tour de France se coure toujours en vingt-et-un jours et on est habitué à ce que cela varie d'une année à l'autre de quelques jours. On va dire qu'on aura onze étapes de mise en bouche et on va bien se préparer pour ça. Dans ces cas-là il ne faut pas être à 100% de sa forme dès le début ? Moins que l'année dernière mais un corps humain c'est très difficile de le régler. On ne le règle pas comme une voiture donc de dire « j'arrive pas à 100% mais à 95% ». C'est très difficile. Va-t-il falloir se méfier de ces premières étapes ? Je sais qu'il faudra faire très attention au Cap Fréhel où je pense que le vent de mer sera très dangereux. Je connais aussi un peu Châteauroux, où j'ai eu une licence pendant un an. Dans l'ensemble il faut rester tout le temps vigilant et avoir une bonne équipe autour de soir. Que pensez-vous des quatre derniers jours avant l'arrivée à Paris où il n'y aura quasiment pas de répit ? Oui ce sera très difficile. La dernière étape de montagne est très courte, mais elle fera beaucoup de mal à beaucoup de coureurs. Mais je pense qu'à Andy et moi ça nous convient bien qu'il y ait des cols sans beaucoup e repos parce qu'on est quand même des grimpeurs et on laisse moins d'énergie que les coureurs plus lourds je dirais (rires).