Eydelie: "Tout a été préparé"

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
L'arrivée rocambolesque de Jean-Claude Dassier à la tête de l'OM suscite de nombreuses réactions. Ancien joueur du club phocéen sous la présidence Bernard Tapie, Jean-Jacques Eydelie était l'invité d'Europe 1 Foot lundi soir. Pour celui qui avait été condamné à un an de prison avec sursis lors de l'Affaire OM-VA, les dirigeants du club n'ont pas agi sans réfléchir. Ils poursuivent un but bien précis.

L'arrivée rocambolesque de Jean-Claude Dassier à la tête de l'OM suscite de nombreuses réactions. Ancien joueur du club phocéen sous la présidence Bernard Tapie, Jean-Jacques Eydelie était l'invité d'Europe 1 Foot lundi soir. Pour celui qui avait été condamné à un an de prison avec sursis lors de l'Affaire OM-VA, les dirigeants du club n'ont pas agi sans réfléchir. Ils poursuivent un but bien précis.Ancien joueur de Marseille, condamné à un an de prison avec sursis suite à l'affaire OM-VA, Jean-Jacques Eydelie s'est exprimé ce lundi au micro d'Europe 1 sur l'arrivée de Jean-Claude Dassier à la présidence du club. Pour l'ancien footballeur, les différents épisodes de ces derniers jours et notamment l'annonce de la venue de Jean-Pierre Bernès était préparée et répondait à un objectif: "Je pense que tout cela a été bien préparé. Ils ne sont pas en panique. Désormais nous sommes sûrs d'une chose, les transferts à Marseille passeront par Bernès".Pour Jean-Jacques Eydelie, ce changement à la tête de l'OM permet également à l'actionnaire principal Robert Louis-Dreyfus de reprendre la main sur la gestion des transferts: "L'intérêt, c'est de mettre en place un réseau, pour que l'argent des transferts ne s'évapore pas. Pape Diouf, qui était aussi agent de joueur, avait monté son propre réseau, sans forcément en avertir sa direction. Les intérêts des uns et des autres n'étaient plus compatibles. Il fallait arrêter Pape Diouf pour reprendre la main"."Une justice à deux vitesses"Le natif d'Angoulême est également revenu sur la réaction de rejet à l'encontre de Jean-Pierre Bernès. Selon lui, les supporters ont été influencés par la thèse développée par Marc Fratani dans son livre "Le mot d'ordre était liquidons Tapie", qui dédouanait l'ancien Président du club au détriment de Jean-Pierre Bernès, même s'il pense également que, comparé à lui, l'agent de joueur et ancien directeur général du club a bénéficié d'une certaine clémence de la part des autorités: "Il y a une justice à deux vitesse pour moi et Jean-Pierre Bernès. Il a été radié du foot, puis a retrouvé une licence d'agent en lâchant Tapie au procès".L'auteur de "Je ne joue plus", paru en 2006, poursuit sa diatribe: "Il exerce sans vraiment avoir le droit puisqu'il a été condamné dans l'affaire des comptes de l'OM (Jean-Pierre Bernès a été condamné en appel le 4 juin 1998 à deux ans de prison avec sursis et 30 000 euros d'amende, ndlr). Il y a beaucoup de choses anormales, on laisse couler, on laisse faire".