Etats généraux: Les principales réactions

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Propos recueillis par François QUIVORON , modifié à

Voici les principales réactions recueillies après les Etats généraux, qui se sont tenus jeudi 28 et vendredi 29 octobre au siège de l'Insep à Paris: Fernand Duchaussoy, président par intérim de la FFF: "C'est une marche indispensable sur le chemin d'une réforme profonde. C'est une démocratisation sans précédent de la Fédération mais le deuxième étage de la fusée sera le 12 novembre avec le collège des présidents de ligues et districts. On fera la même démarche, expliquer l'essence des Etats généraux, et ils apporteront leur éclairage puisque le monde amateur représente encore 75% des voix. J'ai entendu "Tout ça pour ça" avant même que ce soit terminé. On ne m'a pas tordu le bras pour faire ces Etats généraux. C'est librement consenti. Les candidats peuvent constituer une liste, avec des personnes choisies dans le foot amateur et dans le foot pro, basée sur un programme pour faire avancer la Fédération. Il faut rendre hommage à tous ceux qui ont travaillé de façon acharnée sur ce projet. Pour moi, cela a été un groupe de parole entre des gens qui ont la même passion, tous bénévoles, qui se sont rencontrés et demandent à poursuivre ce type d'expérience. J'en suis ravi, mais cette étape n'est pas suffisante. Il va falloir aller plus loin." Frédéric Thiriez, président de la LFP: "C'est une révolution tranquille. Une véritable refondation du système fédéral que nous étions très nombreux à souhaiter. Nous souhaitions un système plus démocratique, plus efficace et plus juste. Nous y sommes aujourd'hui. Nous sommes d'accord sur ces orientations, qui restent à affiner mais qui sont précises. C'est pour moi la meilleure démonstration qu'il est artificiel d'opposer professionnels et amateurs. Nous sommes liés les uns aux autres, notre avenir est interdépendant. Et nous avons réussi, c'est une très grande satisfaction." Jean-Michel Aulas, président de l'OL: "C'est vraiment un grand moment du football pour moi ce matin. C'est très concret, très pragmatique. Je pense que c'est vraiment une grande performance, avec des solutions compréhensibles et lisibles pour tout le monde. Des éléments de gouvernance moderne ont été fournis, avec des choses tournées vers l'avenir. C'est un formidable bol d'air, une réflexion générique qui permet à tout le monde d'avoir une représentativité qui correspond à ce qu'il apporte. Ça va au-delà de l'intérêt individuel pour aller vers l'intérêt général, qui a toujours priorité." Jean-Pierre Louvel, président de l'UCPF: "Ces Etats généraux ne sont qu'une étape dans le long processus qui va nous amener jusqu'au mois de juin pour modifier ces structures. Le souhait de tous, c'est de continuer de se rencontrer et de se parler. Je crois qu'à l'arrivée, il n'y a qu'un gagnant: c'est le football. C'est le principal pour nous tous. Mais rien n'est terminé, nous avons encore du pain sur la planche. D'abord pour expliquer les choix qui ont été faits. Tout le monde a travaillé dans l'intérêt du football, il n'y a plus de privilège. Le travail a été mené pour rendre le football plus attractif, plus efficace, pour que tout le monde prenne du plaisir. Je me réjouis au nom de l'UCPF. Nous avons fait un énorme pas vers la modernisation. Je pars confiant, je pars rassuré." Bernard Barbet, vice-président de la LFA: "J'ai deux sentiments: satisfaction devant la qualité du travail qui a été accompli, mais aussi inquiétude. On a rempli les carnets de commande, maintenant il va falloir assurer et cela ne va pas être aussi simple que cela. On devra avoir une force de conviction pour tous ceux qui composent les assemblées. La modernisation, ce n'est pas une "réformette", on est en présence d'une véritable rupture, pour être plus efficace et plus réactif. Je suis satisfait de la qualité du travail, de la véritable coopération et du souci de construire. Concernant mondes amateur et professionnel, on a essayé d'équilibrer notre façon de travailler et de nous engager dans l'avenir. Ce serait dommage qu'on n'y arrive pas. Il y a de l'espoir, il y a du boulot. Voilà encore une raison d'être."