Diouf se rebiffe

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Le ton monte entre Vincent Labrune, président du conseil de surveillance de l'Olympique de Marseille, et Pape Diouf, président du club phocéen, souvent en désaccord. Ce dernier n'a pas participé à la dernière réunion du conseil, mercredi à Paris. Robert Louis-Dreyfus va devoir remettre de l'ordre dans ses rangs.

Le ton monte entre Vincent Labrune, président du conseil de surveillance de l'Olympique de Marseille, et Pape Diouf, président du club phocéen, souvent en désaccord. Ce dernier n'a pas participé à la dernière réunion du conseil, mercredi à Paris. Robert Louis-Dreyfus va devoir remettre de l'ordre dans ses rangs. Quelques jours après avoir réglé ses comptes avec Vincent Labrune, le président du conseil de surveillance de l'Olympique de Marseille, dans un entretien accordé à L'Equipe Magazine, le président du club phocéen semble décidé à aller au clash. Convié mercredi à Paris à la réunion du dit conseil, Diouf a séché pour la troisième fois consécutive ce rendez-vous.Une absence, très remarquée faut-il le préciser, que l'intéressé a justifié par ses obligations à Marseille en l'occurrence la célébration du titre de champion de France des moins de 16 ans.Une excuse qui n'a visiblement pas convaincu les membres du conseil (Vincent Labrune, Régis Rebuffat, Jean-Pierre Bechter, Pierre-Edouard Berger, Pierre Dantin et Saïd Fakhri) qui ont levé la séance et décidé "à l'unanimité de solliciter l'avis de l'actionnaire principal sur ces dysfonctionnements". Une guéguerre intestine derrière laquelle se cache un bras-de-fer entre deux hommes: Pape Diouf et Vincent Labrune.Robert Louis-Dreyfus appelé à trancher"Je me suis rendu compte qu'il voulait m'imposer certaines choses", expliquait Diouf dans les colonnes de L'Equipe Magazine à propos de son meilleur ennemi. "Je lui ai donc répondu : "A l'OM, c'est moi qui décide." Pour le moment... Car, s'il a pour première mission de relayer les doléances de l'actionnaire majoritaire, c'est-à-dire de Robert Louis-Dreyfus, le conseil de surveillance, présidé par Labrune, possède également le pouvoir de révoquer le mandant du président exécutif, en l'occurrence... Pape Diouf. Confiant, ce dernier affirmait que RLD, mis au courant de ces dysfonctionnements, le comprenait "parfaitement". Au point de le soutenir dans ce qui ressemble à s'y méprendre à une action commando destinée à dissoudre le conseil de surveillance ? La balle est dans le camp de l'actionnaire majoritaire qui, de moins en moins disponible du fait de sa maladie, va devoir se pencher rapidement sur ce dossier.