Après une folle semaine qui l'a vue se hisser en quarts de finale du tournoi de Cincinnati, Kim Clijsters s'est finalement inclinée ce vendredi face à Dinara Safina (6-2, 7-5). La Belge peut néanmoins être fière de sa semaine et donne rendez-vous pour l'US Open.Kim Clijsters n'a pas à rougir. La Belge quitte le tournoi de Cincinnati par la grande porte après un parcours exceptionnel, deux ans après avoir fait ses adieux une première fois au circuit WTA. Cette parenthèse consacrée à sa vie de famille et à la naissance de sa fille Jada désormais refermée, la voilà relancée dans le grand bain. Et sa défaite ce vendredi en quarts de finale du tournoi de Cincinnati contre Dinara Safina (6-2, 7-5) ne remet rien en question, bien au contraire. Sa qualité de frappe et son sens tactique n'ont rien à envier aux joueuses du Top 10. De quoi envisager plus que sérieusement un retour parmi les meilleures d'ici quelques mois. L'avenir le dira.La dernière confrontation entre les deux joueuses remonte à avril 2006 à Rome. La Russe, qui n'était pas encore la patronne du circuit, l'avait emporté en deux manches (6-4, 7-6). Plus de trois ans après, l'addition est restée la même pour Clijsters. Malgré un bon début de match et un break d'entrée (2-0), la Belge pliait ensuite face à la puissance de la n°1 mondiale. Ses frappes lourdes acculaient son adversaire loin de sa ligne de fond de court. Safina alignait six jeux d'affilée pour remporter la première manche (6-2). Le scenario se répétait quasiment à l'identique dans le deuxième set, Clijsters menant 4-1 avant de subir le retour de la Russe qui servait une première fois pour le gain de la rencontre à 5-4. Un sursis plus tard, la revenante devait baisser pavillon sous l'ovation du public (7-5).Avec des victoires convaincantes contre Marion Bartoli (n°13), Patty Schnyder (n°20) et Svetlana Kuznetsova (n°6) aux tours précédents, Kim Clijsters a démontré que son retour n'avait rien d'une fantaisie. La tournée américaine pourrait lui permettre de s'affirmer encore un peu plus, peut-être même dès Toronto la semaine prochaine, voire à l'US Open à la fin du mois. Son entraîneur, Wim Fissette, y croit d'ailleurs dur comme fer, lui qui donnait il y a quelques semaines 80% de chances à son élève de décrocher la victoire lors du dernier Grand Chelem de la saison. Et s'il disait vrai ?