Circulez, y a rien à voir !

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Thomas PISSELET , modifié à
Au terme d'un match insipide, Bordeaux et Rennes se sont quittés dos à dos (0-0), ce dimanche soir à Chaban-Delmas, en clôture de la 17e journée de Ligue 1. Un résultat nul qui n'arrange ni les Girondins, scotchés à la huitième place, ni les Bretons, qui laissent s'envoler une nouvelle chance de se rapprocher du fauteuil de leader.

Au terme d'un match insipide, Bordeaux et Rennes se sont quittés dos à dos (0-0), ce dimanche soir à Chaban-Delmas, en clôture de la 17e journée de Ligue 1. Un résultat nul qui n'arrange ni les Girondins, scotchés à la huitième place, ni les Bretons, qui laissent s'envoler une nouvelle chance de se rapprocher du fauteuil de leader. "Un match pourri" pour Ben Khalfallah, "un peu pitoyable" pour M'Vila. Non, ce Bordeaux-Rennes n'a pas été ce que l'on peut appeler un bon 0-0. Ni même un moyen 0-0. Il a été à l'image de cette 17e journée, assez pauvre en occasions. Avec seulement quatorze buts inscrits ce week-end, les vingt équipes de Ligue 1 n'ont pas vraiment mis leur championnat en valeur. Bordelais et Rennais, adversaires ce dimanche soir à Chaban-Delmas, ont simplement suivi le mouvement. Dommage. Surtout pour les Girondins qui avaient là une belle occasion de recoller au wagon de tête, où Rennes reste en bonne place après ce résultat nul avec 28 points, à trois longueurs du leader lillois. Mais les joueurs de Jean Tigana, malgré de meilleures intentions après le repos, ont loupé le coche. La faute à un bloc breton placé assez haut en première période, un peu plus bas en seconde, assez dense pour empêcher les attaquants bordelais de trouver la faille. Antonetti: "On ne pouvait pas espérer mieux""Ce n'est pas bon sur la plan comptable, a confirmé Carrasso au micro de Canal+. Il y a eu des choses intéressantes sur le plan défensif. Mais après, devant, on n'a pas eu beaucoup d'opportunités. C'est dommage. On a vu une meilleure deuxième mi-temps, on a essayé. C'est bien... Mais il faut se lâcher un peu plus parce que parfois, on a un peu le frein à main." A part au retour des vestiaires, moment choisi par Bordeaux pour accélérer le rythme et se montrer dangereux par Diarra d'un retourné (51e), Gouffran d'une frappe au-dessus (54e) et Ciani d'une reprise sauvée par M'Vila sur sa ligne (59e), cette rencontre a été d'une rare indigence. A la technique, les deux formations ont préféré le physique, un domaine dans lequel les Bretons ont montré qu'ils avaient du répondant. Les amateurs de beau jeu auraient sans doute préféré qu'ils donnent une autre réplique à la seule frappe du premier acte signée Gouffran (32e). Mais les troupes de Frédéric Antonetti, privées de nombreux joueurs majeurs, ont manqué de solutions. "On n'a pas fait un bon match dans l'utilisation du ballon, on a manqué de percussion, a reconnu l'entraîneur rennais. Ce que je regrette c'est qu'on a bien débuté le match mais ensuite on est tombé dans un faux rythme. On ne pouvait pas espérer mieux. Le 0-0 reflète bien la physionomie du match." On ne lui donnera pas tort.