Cholet déjà douché

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Thomas PISSELET , modifié à
Pour ses débuts en Euroligue, Cholet est tombé de très haut sur le parquet de Sienne (44-76), ce jeudi soir, lors de la première journée de la phase régulière. Une défaite cinglante qui, dans le groupe C, n'augure vraiment rien de bon à une semaine de la réception de Barcelone, tombeur du Cibona Zagreb (80-66).

Pour ses débuts en Euroligue, Cholet est tombé de très haut sur le parquet de Sienne (44-76), ce jeudi soir, lors de la première journée de la phase régulière. Une défaite cinglante qui, dans le groupe C, n'augure vraiment rien de bon à une semaine de la réception de Barcelone, tombeur du Cibona Zagreb (80-66). Dix ans après, Cholet a redécouvert l'Euroligue et ses exigences. En déplacement à Sienne, l'un des gros morceaux du groupe C, les joueurs d'Erman Kunter n'ont tout simplement pas été à la hauteur (76-44). Ils n'ont même pas joué "les yeux dans les yeux", comme l'espérait le coach turc avant la rencontre, face à la Montepaschi, qui reste sur quatre titres consécutifs de champions d'Italie. Au bout de cinq minutes, les Choletais avaient déjà baissé la tête. Une entame poussive qu'un bon deuxième quart-temps n'a pas suffi à rattraper. Avec la victoire obtenue par Barcelone, vainqueur du dernier Final Four, contre le Cibona Zagreb (80-66) et celle, la veille, de Fenerbahçe face à Vilnius (86-69), la logique a été respectée dans cette poule à l'occasion de la première journée de la phase régulière. Une réalité qui va poursuivre les Choletais, attendus au mieux à la quatrième place, jusqu'à la fin du mois de décembre. A eux de faire en sorte que le chemin ne soit pas trop pénible. Il leur faudra pour cela éviter de commettre autant de pertes de balle (21) que ce jeudi soir. Mais au-delà du jeu, ils devront surtout retrouver ce qui avait fait leur force la saison dernière, lors de la conquête du titre en Pro A : l'intensité défensive. Avec John Linehan et Mickaël Gelabale, c'était sans doute plus simple. Mais puisqu'ils sont partis, leurs remplaçants doivent se mettre au niveau, avec régularité. Ce qui n'a pas été le cas à Sienne. Sans doute intimidés en début de match, les Choletais ont d'entrée montré leurs limites (16-4, 5e) mais Fabien Causeur, Vule Avdalovic, Sammy Mejia et Antywane Robinson ont eu un - trop bref - sursaut d'orgueil avant le repos, permettant aux leurs de rejoindre les vestiaires sur un score flatteur (33-28, 20e). Un score qui, ensuite, a enflé en faveur de la Montepaschi, largement dominatrice à l'intérieur avec notamment Kristof Lavrinovic (13 points, 6 rebonds), ce malgré les efforts de Randal Falker (5 points, 9 rebonds) et Antywane Robinson (9 points, 6 rebonds). Ni DeMarcus Nelson, ni Mamoutou Diarra, ni Claude Marquis n'ont réussi à remettre le CB sur les bons rails (55-40, 30e). Et c'est une équipe sans répondant, à l'image de celle qui avait pris un bouillon à Gravelines-Dunkerque le week-end passé en championnat (52-88), qui a terminé la rencontre en n'inscrivant que quatre points dans le dernier quart-temps. A ce rythme, on n'ose à peine imaginer ce que le Barça va faire du champion de France la semaine prochaine.