C'est la reprise pour Chabal

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Sébastien Chabal est de retour en France. Après cinq ans passés en Angleterre, la tête d'affiche du rugby français a repris l'entraînement mardi avec le Racing Metro. L'occasion pour lui de faire connaissance avec sa nouvelle équipe et d'exprimer ses ambitions pour la saison.

Sébastien Chabal est de retour en France. Après cinq ans passés en Angleterre, la tête d'affiche du rugby français a repris l'entraînement mardi avec le Racing Metro. L'occasion pour lui de faire connaissance avec sa nouvelle équipe et d'exprimer ses ambitions pour la saison. Le phénomène Chabal est de retour sur le devant de la scène. Alors que le Racing Metro avait repris dans un relatif anonymat le 4 juillet, plus de 1000 personnes ont assisté mardi à l'entraînement du club parisien à Aix-en-Provence. La raison de cet attroupement ? Le retour au rugby d'un certain Sébastien Chabal, recrue phare du mercato parisien. Un retour à l'effort d'ailleurs plutôt difficile pour l'international français. "Là, je suis dans le dur, je vais progressivement monter en puissance", explique "Caveman" au micro d'Europe 1. Des difficultés que le grand barbu explique par sa volonté de couper après la tournée dans l'hémisphère sud de l'équipe de France. "J'étais fatigué mentalement, il fallait que je coupe du rugby, ce que j'ai fait pendant un mois", reconnaît le joueur."D'abord assurer le maintien"Celui qu'on appelait "Seabass" outre-Manche, retrouve désormais le Top 14 avec pour simple ambition de rester en Top 14 : "Le Racing vient de remonter, on a une équipe solide qui peut rivaliser, mais le plus important est d'abord d'assurer le maintien". Un championnat qu'il a quitté il y a désormais cinq saisons et qu'il estime "très bon". "Je n'aurai pas dit ça l'an dernier car il y avait trois, quatre équipes et derrière c'était moyen. Là, quasiment tous les clubs ont fait des efforts pour se renforcer", assène un joueur qui tente pour le moment de faire profil bas dans son nouvel environnement.Il retrouve néanmoins quelques têtes connus comme Lionel Nallet avec lequel il pourrait former un duo "international" en deuxième ligne: "Je le connais depuis longtemps. Qu'il porte le maillot du Racing, ça ne change pas le mec que je connais", essaie d'esquiver le capitaine des Bleus. Une position également adoptée par Pierre Berbizier, le manager du XV parisien : "Je préfère me concentrer sur le travail de mon équipe avant de porter un jugement sur son intégration". Néanmoins, au vu du nombre de fans présents ce mardi, il sera difficile pour lui d'ignorer plus longtemps la présence de son joueur vedette.