Ben Arfa, le mal aimé

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
A priori, Hatem Ben Arfa ne fait pas toujours l'unanimité du côté de la Canebière. Sa sortie à la mi-temps du match face à Rennes (1-1) le week-end passé prouve que le milieu de terrain olympien ne parvient pas à trouver une place de titulaire indiscutable au sein du collectif marseillais. Sera t-il dans le onze de départ au Vélodrome face à Bordeaux dimanche prochain? Rien n'est moins sûr...

A priori, Hatem Ben Arfa ne fait pas toujours l'unanimité du côté de la Canebière. Sa sortie à la mi-temps du match face à Rennes (1-1) le week-end passé prouve que le milieu de terrain olympien ne parvient pas à trouver une place de titulaire indiscutable au sein du collectif marseillais. Sera t-il dans le onze de départ au Vélodrome face à Bordeaux dimanche prochain? Rien n'est moins sûr...Il n'y a pas de fumée sans feu. A avoir montré très tôt ses aptitudes techniques, du temps où il jouait encore à l'Olympique Lyonnais, Hatem Ben Arfa a attiré vers lui tous les regards et suscité toutes les attentes. Mais à vingt-deux ans, son potentiel n'éclot toujours pas. Marseille s'en rend compte au fil des matches. Recruté l'été dernier pour 12 millions d'euros et après une première saison en dents de scie, le milieu de terrain peine à repartir du bon pied. Après trois journées de Ligue 1, son temps de jeu reste insuffisant (129 minutes). Son rendement sur le terrain aussi.Quel est le problème ? Longtemps, son attitude désinvolte a été pointée du doigt. Son principal ennemi a toujours été lui-même. Mais plus que le jeune homme, c'est désormais le joueur de foot qui est remis en question. Son talent balle au pied, indéniable aux yeux de tous il y a peu, laisse à chacune de ses sorties un goût d'inachevé. Aligné dans le couloir droit d'entrée à Rennes, le week-end dernier (1-1), Hatem Ben Arfa n'a ainsi joué qu'une période, avant que Didier Deschamps ne le remplace à la mi-temps par Fernando Morientes, un attaquant de pointe.... Tant mieux qu'il y ait de la concurrenceUne concurrence qui ne semble pas effrayer l'ancien Gone. "Que ce soit dans un club comme l'OM ou dans un petit club, la concurrence existe. Le foot est ainsi. Je fais mes matches quand je joue, ensuite le coach décide, mais tant mieux qu'il y ait de la concurrence, ça permet à tout le monde de se dépasser individuellement. Et puis la concurrence, je la vis depuis tout petit, je ne m'en rends même plus compte", assure-t-il sur le site du club. Mais à moins d'un an de la Coupe du monde en Afrique du Sud, il ne figure plus dans les papiers du sélectionneur des Bleus, Raymond Domenech, et sa carrière sur la Canebière est au point mort. Comment la relancer ? En étant bon, déjà. Ou alors en changeant d'air, la Fiorentina étant à l'affût.