Dimanche, le PSG, leader de la Ligue 1, affronte Ajaccio. Mais plus que le déplacement en Corse, ce qui fait l'actualité du PSG ce week-end, c'est la venue possible de David Beckham. Un transfert qui ne se situe pas tout à fait dans la même dimension que le Stade François-Coty et ses 13.500 places. Après les révélations cette semaine sur la recherche d'un appartement et le prêt éventuel d'une villa dans les Yvelines, L'Equipe annonce en Une samedi : "il arrive !" Pour le quotidien sportif, qui cite des personnes "dans les coulisses du club parisien" ou des "proches de l'opération", il ne semble plus y avoir de doutes : "Il n'a pas encore signé mais l'affaire est très bien engagée". Mieux, David Beckham serait désormais convaincu par une venue au PSG "à 95%".
Un dernier défi pour la star anglaise ?
Et le choix de Beckham semble être le seul obstacle à sa venue dans la capitale. Car même si l'intérêt sportif de l'opération est loin d'être évident - Beckham a 36 ans -, le président du conseil de surveillance du PSG, Nasser el-Khelaïfi, a fait de la venue de l'international anglais (115 sélections) sa priorité du mercato hivernal. Et pour le propriétaire majoritaire du PSG, l'argent n'est pas un problème. Les enjeux sont connus pour Qatar Sports Investment : offrir une visibilité inédite au club dans le monde, notamment en Asie, et booster les ventes de maillots et autres produits dérivés.
Beckham, lui, a tout à gagner dans ce transfert : un cadre de vie idéal, pour sa femme et lui, un dernier contrat très rémunérateur, équivalent voire supérieur selon L'Equipe à celui qu'il possède actuellement avec le Galaxy (4,5 millions d'euros par an), et un ultime défi sportif, avec l'ambition de garder la forme en vue d'une éventuelle sélection dans l'équipe olympique anglaise pour Londres 2012. "Beckham à Paris", le feuilleton phare de l'automne, devrait connaître son épilogue dans les jours prochains avant une possible arrivée fin novembre, à l'issue de la saison de Major League Soccer, le championnat américain.