Le Français Rodrigue Beaubois s'apprête à découvrir l'univers de la NBA avec les Mavericks de Dallas. L'ancien meneur de Cholet devra cependant faire preuve de constance pour se faire une place parmi les cadres de son équipe.Aussitôt après avoir récupéré Rodrigue Beaubois des mains du Thunder qui l'avait drafté en 25e position à New York en juin dernier, Rick Carlisle, le coach de Dallas, annonçait la couleur. Le meneur-arrière de Cholet, né en 1988 à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe, se voyait déjà comparé par son nouvel entraîneur à l'excellent meneur de jeu des Celtics, Rajon Rond.Le Guadeloupéen, avec un contrat de trois ans en poche, s'apprête à découvrir la magie de la ligue nord-américaine dont le coup d'envoi sera donné cette année le 27 octobre. Son apprentissage a commencé dès le début de l'été avec ses premières séances à la salle de Dallas. Au programme, musculation et shoots. Lors de la Summer League de Las Vegas en juillet, le garçon a déjà montré de quoi il était capable.Continuer de progresserEn ce début d'automne, Beaubois a été jeté dans le grand bain des matches de pré-saison où, au contraire des Ligues d'été, les meilleurs joueurs de chaque franchise sont présents. Après trois rencontres, le rookie a déjà pu s'apercevoir de la différence. Discret lors des deux parties disputées à domicile, la révélation tricolore du dernier championnat de Pro A a néanmoins pu faire étalage de son talent à Washington vendredi dernier lors de la victoire des siens (123-115). Utilisé pendant 21 minutes, «Roddy», comme le surnomment ses coéquipiers, a fait parler sa vitesse mais aussi ses qualités athlétiques. De l'impact, Beaubois va devoir continuer d'en avoir pour postuler à un temps de jeu correct lorsque les choses sérieuses auront commencé. Car bien que vieillissant, Jason Kidd conserve les clés du camion Mavs. Et Jose Barea fait un très bon back-up de l'ancien du New Jersey. Alors le Guadeloupéen, qui pourrait de temps à autre être utilisé au poste 2, va devoir s'armer de patience.