Allemagne-France : voilà cinq raisons d’y croire

Müller-Griezmann, qui fait le meilleur Euro ? Ne cherchez pas, on a la réponse.
Müller-Griezmann, qui fait le meilleur Euro ? Ne cherchez pas, on a la réponse. © FRANCK FIFE Ian MacNicol / AFP
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OPTIMISME - Les Bleus affrontent l’Allemagne, jeudi à 21 heures, au Stade Vélodrome, avec une finale en jeu. Un choc loin d’être gagné, mais également loin d’être perdu.

Un vieux compte à régler et, surtout, un avenir à écrire : les meilleurs ennemis du football européen, l'Allemagne championne du monde et la France pays organisateur, s'affrontent jeudi en demi-finales de l'Euro 2016 à Marseille. Les mauvais souvenirs face à la Mannschaft sont certes plus nombreux que les bons, mais il existe bien, cette année, de réelles chances d'y croire.

Le Lab Euro vous donne cinq bonnes raisons de vous emballer avant le choc.

1. On est chez nous !

Il n’y a qu’à regarder dans le rétroviseur pour s’apercevoir que la France est souvent reine en son territoire : 1984, 1998, autant de dates qui nous rappellent à nos gloires passées. L’équipe de France reste même sur 17 matches sans défaite à domicile dans un tournoi majeur (quinze victoires, deux matches nuls, dont un cette année contre la Suisse). Alors oui, la Nationalmannschaft s'est qualifiée lors de ses sept derniers matches à élimination directe contre un pays hôte, dont six fois au stade des demi-finales… Mais là, ce n’est pas n’importe où.

2. Le Vélodrome leur va si bien

En quatorze rencontres disputées dans l’antre historique de l’OM, les Bleus n’ont perdu que trois fois. Surtout, ils y ont joué des matches aussi importants que mémorables. Le plus symbolique ? Un France-Portugal en 1984, qui avait vu la bande à Platini sortir vainqueur au terme d’un scénario incroyable, bien aidé par la ferveur populaire. Et c’était… en demi-finales de l’Euro. "Il y a tout pour faire un beau match dans le tournoi, dans un Vélodrome qui sera plein", a confirmé Sissoko mardi. Avec 67.000 personnes en tribunes, la France jouera à 12 contre 11. Et ça peut faire la différence.

3. Une Allemagne affaiblie

L’Allemagne, c’est très costaud. Personne ne le niera. Mais si Schweinsteiger, un temps incertain, sera finalement bien là, la Mannschaft sera quand même privée d'éléments majeurs jeudi : Mats Hummels, bourreau des Bleus en 2014, est suspendu, Gomez et Khedira sont quant à eux blessés. En somme, c’est toute la colonne vertébrale allemande qui est orpheline de ses meilleurs joueurs. En attaque, Thomas Müller, lui, est loin d’être flamboyant depuis le début de la compétition. L'attaquant du Bayern est toujours muet face au but. Même quand il tire les penalties. On prend, on prend.

4. Une confiance offensive retrouvée

Doucement mais sûrement, la France est montée en puissance pendant l’Euro. Après un début diesel, à l’image de Paul Pogba et d’Antoine Griezmann, meilleur buteur du tournoi avec quatre buts, les Bleus se sont mis au diapason. Griezmann, Giroud (trois buts) et Payet (trois buts également) sont d’ailleurs les joueurs les plus décisifs de l’Euro. Tous ont marqué en quarts, lors du match contre l'Islande, qui reste jusqu’à présent la référence des Bleus en matière offensive. Et au Lab Euro, on est persuadés qu’ils en ont encore sous la patte.

5. Un esprit de revanche (pour certains)

Sans remonter à Séville 82 (Seul Patrice Evra était né, et il n’avait qu’un an), les Bleus auront forcément en tête leur défaite face aux Allemands au Mondial 2014. "Le sentiment est différent selon les personnes. Pour ma part, ce qui s'est passé appartient au passé", avance Hugo Lloris. Mais la dernière confrontation entre les deux équipes reste "encore en travers de la gorge" de Sissoko qui était dans le groupe mais n'avait pas joué il y a deux ans. "Ça va être le bon moment pour remettre les pendules à l'heure", estime-t-il. On est d’accord, même si, on ne va pas se mentir, c’est encore loin d’être gagné.