Biélorussie-France : Didier Deschamps parle d'une "contre-performance"

Didier Deschamps en Biélorussie (1280x640) Franck FIFE/AFP
Didier Deschamps n'a pas apprécié la première période de ses joueurs, mardi. © Franck FIFE/AFP
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avec AFP , modifié à
CONSTAT - Le sélectionneur des Bleus a reconnu que le match nul ramené de Biélorussie mardi n'était pas un bon résultat.

On espérait revoir l'équipe de France joueuse et efficace qui avait battu l'Italie jeudi dernier en match amical (3-1). Mais mardi, en Biélorussie (0-0), pour leurs débuts dans les qualifications à la Coupe du monde 2018, les Bleus ont livré une prestation qui nous a davantage rappelé la finale du dernier Euro perdu contre le Portugal (1-0 a.p.), où leur manque de réalisme avait été criant face à une défense regroupée. Au moins là, aucun "Eder" biélorusse à signaler…

"On peut toujours mieux faire", a concédé le sélectionneur des Bleus, Didier Deschamps. "On aurait pu mieux faire en première période et il nous a manqué de la qualité technique et de la percussion." C'est peu de le dire. "En seconde période, on a fait tout ce qu'il fallait mais il nous a manqué l'efficacité", a relevé "DD". "C'est ça aussi le foot. On a tout tenté en ayant de la percussion et de la vitesse. On a fait ce qu'il fallait pour créer des décalages mais pour gagner, il faut marquer." Mais ni Olivier Giroud, courageux mais emprunté, ni Antoine Griezmann, sorti peu à peu de sa torpeur au fil de la rencontre, ne sont parvenus à forcer le verrou d'une Biélorussie solide à défaut d'être joueuse.

"Le foot, c'est l'efficacité et le réalisme". "On a eu les occasions mais le foot c'est l'efficacité et le réalisme", a convenu Deschamps, fataliste. "Le gardien a aussi fait des parades. L'efficacité ne s'invente pas. On a eu énormément de ballons mais en première période, il nous a manqué de la vitesse et du mouvement. Je m'attendais à cette équipe belarusse solidaire et bien regroupée. C'était à nous de faire la différence." Interrogé sur le bilan de la soirée, le technicien basque ne s'est pas caché derrière son petit doigt : "En terme de résultat et sur le plan comptable, c'est une contre-performance. Mais on vient de livrer une première bataille et il en reste neuf (comme les matches de qualifications, ndlr)." La prochaine est prévue le 7 octobre, contre la Bulgarie. Pas dit que notre vieux rival vienne à Saint-Denis avec des ambitions offensives plus grandes que celles de la Biélorussie, mardi…