Yannick Noah : "Faire en sorte que le tennis serve de tremplin" dans la société

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Grégoire Duhourcau
Depuis sa création en 1996, l'association "Fête le Mur" a permis à plus de 30.000 jeunes issus des quartiers prioritaires d'avoir accès à la pratique du tennis.

L'accès au tennis pour tous. Voilà la raison d'être de l'association "Fête le Mur", fondée par Yannick Noah en 1996. Depuis, "Fête le Mur", qui permet de pratiquer le tennis, mais aussi de se former aux métiers du sport et de l'arbitrage, a accompagné plus de 30.000 jeunes issus des 80 quartiers jugés prioritaires dans lesquels l'association est implantée.

"Un bon moyen de rencontrer des copains". C'est "le sentiment que l'on ne fait pas assez de sport", qui a poussé Yannick Noah à mettre au point cette action. Selon lui, le sport "est un bon moyen de rencontrer des copains" mais également "d'apprendre pas mal de valeurs" comme "le respect de l'adversaire, le respect de soi-même, la volonté", explique-t-il dans l'émission Circuits Courts sur Europe 1.

"Quand on a la possibilité d’avoir les enfants assez jeunes, on crée un lien et ces enfants, par la suite, se rendent compte qu’ils ne sont pas laissés à l’abandon. Du coup, ils prennent confiance en eux. (…) Très souvent, il y en a qui ont la possibilité de trouver leur place dans la société", se réjouit-il.

"L'insertion, notre premier objectif". Et c'est justement le but de "Fête le Mur" : "Notre objectif, c’est de faire en sorte que le tennis serve de tremplin. Que ce soit la possibilité, à travers le tennis, de trouver sa place dans la société à travers différents boulots. L’insertion fait vraiment partie de notre objectif premier."

"Quand ça fonctionne, on est heureux et c’est pour ça que ça fait 22 ans qu’on le fait", confie Yannick Noah avant de conclure dans un sourire : "On a tellement de jolis résultats que du coup, on est foutu, il faut qu’on continue jusqu’au bout !"