Virus aviaire : plus de 9.000 canards abattus par précaution dans le Gers

Début février, plus de 10.000 palmipèdes avaient été abattus dans deux communes voisines.
Début février, plus de 10.000 palmipèdes avaient été abattus dans deux communes voisines. © AFP
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avec AFP , modifié à
7.400 canards ont été abattus sur une exploitation à Sauviac" et 2.000 autres à Viella, deux communes situées dans le sud du département du Gers.

Quelque 9.400 canards supplémentaires ont été abattus mardi dans deux exploitations du Gers au nom du principe de précaution en raison de la présence d'un virus d'influenza aviaire faiblement pathogène, a-t-on appris auprès du mouvement les Canards en colère, confirmé par la préfecture. "7.400 canards ont été abattus sur une exploitation à Sauviac" et 2.000 autres à Viella, deux communes situées dans le sud du département déjà touché par ce type d'épidémie, a indiqué Lionel Candelon, fondateur des Canards en colère.

10.000 canards abattus en février.Début février, plus de 10.000 palmipèdes  avaient été abattus dans deux communes voisines, Sainte-Dode et Sarraguzan, en raison de la détection du virus faiblement pathogène H5N3. A une dizaine de kilomètres seulement, à Sauviac, "il y a quatre bâtiments avec 2.000 canards chacun. Seulement deux bâtiments ont été confirmés comme atteints par l'infection H5N3", a déclaré Lionel Candelon, mais "pour ne pas prendre de risques, l'éleveur a demandé l'abattage des canards des quatre bâtiments".

"Conformément à la réglementation européenne, deux zones réglementées sont définies à Viella et Sauviac dans un rayon de 1 km", selon un communiqué de la préfecture du Gers. "Les entrées et les sorties de volailles sont interdites. Tous les élevages de volailles y font l'objet de visites vétérinaires avec, dans les élevages de palmipèdes, dépistage systématique du virus influenza aviaire". Ces zones réglementées seront levées "21 jours après la fin des opérations de nettoyage et de désinfection", a ajouté la préfecture.

Une souche "faiblement pathogène". Selon la préfecture, la présente "souche faiblement pathogène d'influenza aviaire n'a pas de caractère exceptionnel ou alarmant (...). Elle n'a notamment aucun lien direct avec les souches hautement pathogènes H5N1 et H5N8 qui ont justifié en 2016 et 2017 des abattages massifs de volailles dans le Sud-Ouest de la France".