Vidéo d'un acte sexuel en prison : "Un rapprochement sexuel, rien de plus", explique le détenu

Le détenu a été transféré de la prison de Sequedin (photo) vers un autre centre pénitentiaire en région parisienne.
Le détenu a été transféré de la prison de Sequedin (photo) vers un autre centre pénitentiaire en région parisienne. © PHILIPPE HUGUEN / AFP
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Une vidéo montrant une surveillante agenouillée devant un détenu à la prison de Sequedin a fait polémique. Le détenu a expliqué les circonstances de cet acte à France 3.

Le détenu de la prison de Sequedin, dans le Nord, qui avait filmé un acte sexuel avec une surveillante stagiaire s'est expliqué mardi auprès de France 3. "Je n'ai forcé personne. Je me croyais même plus en détention : on se parlait comme si c'était ma copine. Il y a eu un rapprochement sexuel, rien eu de plus", a indiqué M., 22 ans, emprisonné pour vol et détention de stupéfiants. Il a communiqué avec le journaliste par le biais d'un téléphone.

Relation consentante. Après la découverte de cette vidéo, diffusée sur Snapchat et sur laquelle on voit une surveillante se mettre à genou devant le détenu torse nu, M. a été transféré dans une prison de région parisienne, "à l'isolement", dit-il. "La surveillante, c'est une stagiaire qui était dans mon bâtiment. Elle était là depuis une semaine. Mes co-détenus m'ont dit qu'elle était un peu 'tchatcheuse' donc on parlait en rigolant et un jour, ça a été au bisou et voilà quoi…", raconte-t-il à France 3. "A ce moment-là, j'étais tout seul en cellule, mes co-détenus étaient chez le coiffeur. J'ai posé mon téléphone, j'ai tout enregistré. On a eu des petits mots jusqu'au moment où je lui propose de faire ça, elle n'a pas refusé. J'ai eu une relation avec une surveillante pénitentiaire, voilà…".

Initialement, la vidéo n'avait pas vocation à sortir de la prison, mais M. admet l'avoir partagée avec ses co-détenus pour se vanter. "Nous, ça nous amuse. Je l'ai mise sur Snap, voilà. Ensuite, les gens, les autres détenus copient la vidéo et après, ça fait tout le tour. Moi, ça ne me dérange pas, ça me fait rigoler, c'est pas quelque chose qui me choque", assume-t-il. Il assure également que la relation était consentante : "J'ai vu qu'il y avait moyen. Je n'ai forcé personne. Je ne me croyais même plus en détention : on se parlait comme si c'était ma copine. Il y a eu un rapprochement sexuel, rien eu de plus, voilà". L'administration pénitentiaire a ouvert une enquête jeudi.