Philippe Martinez 1:20
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Olivier Samain
Le patron de la CGT explique le revers aux élections dans le privé par un déficit d'implantation dans les entreprises.

C'est un changement historique dans le monde syndical : la CGT n'est plus le premier syndicat dans le secteur privé. Elle occupait cette position depuis sa création il y a 122 ans, mais vient de se faire détrôner. Le nouveau numéro 1 dans les entreprises, c'est la CFDT. Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, prend acte de ce revers et pour l'expliquer, il pointe notamment un déficit d’implantation de son syndicat.

Etre implantés partout. "Le fait que nous passions second montre tous les efforts que nous avons à faire pour être implantés partout. Parce que c'est le premier problème : nous ne sommes pas assez présents dans les entreprises", assure samedi pour Europe 1 Philippe Martinez. Une absence plus criante dans les grandes entreprises : "Et on sait que plus on recule dans les grandes entreprises, plus ça pèse dans le résultat final", explique le patron de la CGT.  

"Besoin de se démultiplier." Le secrétaire général de la CGT tire les conclusions de ce revers électoral. "On a besoin de se démultiplier. Aucun endroit n'est interdit à la CGT", assure Philippe Martinez. "Nous savons qu'il y a de la répression syndicale, il y a beaucoup de pressions pour les salariés qui s'approchent de la CGT, avance aussi Philippe Martinez sur les raisons de cette défaite historique. Qui conclut : "Mais ça nous rend encore plus offensifs dans notre démarche."