Universités : pour Macron, "le défi des prochains jours" est la tenue des examens

Pour le chef de l'Etat, la tenue des examens doit se dérouler dans de bonnes conditions.
Pour le chef de l'Etat, la tenue des examens doit se dérouler dans de bonnes conditions.
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avec AFP , modifié à
"Il incombera" à la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal de le relever, a rapporté Benjamin Griveaux. 

Emmanuel Macron a affirmé vendredi que "le défi pour les prochains jours" dans les universités mobilisées contre la réforme de l'université sera "de permettre la tenue des examens dans de bonnes conditions", a rapporté le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux, précisant que d'éventuelles évacuations se décideraient "au cas par cas".

"Le défi pour les prochains jours (...) c'est de permettre la tenue des examens dans de bonnes conditions", a déclaré le chef de l'État lors du Conseil des ministres quelques heures après l'évacuation de la faculté parisienne de Tolbiac, selon ses propos rapportés par le porte-parole.

"Une infime minorité qui bloque". "Il incombera" à la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal de le relever, "avec un travail à réaliser en particulier avec la conférence des présidents d'universités", a précisé Benjamin Griveaux. Avant d'insister : "c'est une infime minorité qui bloque les universités, et il n'est évidemment pas question qu'ils puissent mettre en péril les examens, qu'ils puissent mettre en péril la sécurité des étudiants ou parfois même leur propre sécurité".

"Et donc c'est au cas par cas, dans un échange nourri entre les présidents d'universités et les forces de l'ordre que se décideront ou pas des évacuations à venir", a poursuivi le porte-parole. 

Le président "a salué le travail réalisé par les forces de l'ordre", a également indiqué Benjamin Griveaux, soulignant que l'évacuation de Tolbiac, vendredi matin, s'était faite "dans le calme, avec aucun débordement". "Il a rappelé, comme il avait eu l'occasion de le dire il y a quelques jours, qu'il y avait derrière ces occupations parfois beaucoup d'instrumentalisation, beaucoup d'agitation politique".