Une dizaine de Facs sont bloquées en France pour dénoncer la réforme de l'accès à l'université. 1:10
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C.O. , modifié à
Gilles Roussel, président de la conférence des présidents d’université, invité samedi sur Europe 1, assure que pour l'heure les blocages d'universités ne concernent "qu'une sous-partie de l'ensemble des universités".
INTERVIEW

Incidents et blocages se sont multipliés ces derniers jours au sein des universités. Les étudiants dénoncent la loi sur les modifications d'accès à l'université (loi ORE, Orientation et réussite des étudiants), accusée d'instaurer un système de sélection. Mais le mouvement a également pris de l'ampleur après la violente agression contre des étudiants à Montpellier dans la nuit du 22 au 23 mars. "Il n'y a vraiment que deux établissements qui sont bloqués, Toulouse et Montpellier", tempère samedi sur Europe 1 Gilles Roussel, président de la conférence des présidents d’université.

"Ensuite, ce ne sont que certains bâtiments de certaines universités qui sont concernés. Cela fait une dizaine d'universités en tout (dont Paris, Nancy, Bordeaux N.D.L.R) sachant qu'en France, il y en a 70. C'est une sous-partie de l'ensemble des universités qui sont bloquées et qui empêchent les étudiants de travailler".

"Une réelle émotion". Le président de l’université Paris-Est Marne-la-Vallée concède toutefois que l'agression de Montpellier a eu un effet sur les étudiants. "Les violences sont rentrées dans l'université. Pour toute personne, que ce soit un président d'université ou un étudiant, il y a une réelle émotion...", pointe-t-il. "Mais cela ne se traduit pas à chaque fois par un blocage".