Une nouvelle étude pourrait repousser les travaux de Notre-Dame-des-Landes

Le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
Le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. © Capture d'écran Vinci
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François Coulon avec GM
L'absence d'une étude d'impact pour l'Union Européenne pourrait repousser une nouvelle fois la reprise des travaux de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

La reprise des travaux de Notre-Dame-des-Landes devra encore patienter. Si le gouvernement veut organiser une consultation de la population avant l'été pour lancer les travaux à l'automne, l'absence de réponse de la France à une exigence de l'Union Européenne pourrait poser problème. La France n'a en effet pas encore réalisé d'étude d'impact du futur aéroport.

Absence d'une étude d'impact. Depuis presque deux ans la France est en infraction vis-à-vis de Bruxelles. L'Europe attend en effet une étude globale de l'impact de l'aéroport sur Notre-Dame-des-Landes et de toute les infrastructures connexes. Sans cette étude, l'Europe ne donnera pas son feu vert aux travaux. Pour se conformer aux exigences de l'Union, il faut donc que la France intègre cette étude dans le nouveau schéma de cohérence territoriale de l’agglomération nantaise. Or, il semble inenvisageable que cette étude soit réalisée avant l'automne. La reprise des travaux ne pourrait alors pas avoir lieu avant la fin de l'année.

Les travaux repoussés. Malgré la promesse de François Hollande de débuter les travaux à l'automne en cas de oui lors du référendum local, le chantier subira donc encore un nouveau retard. "Très probablement les travaux ne seront pas engagés au mois d'octobre. Nous sommes extrêmement déçus de voir les politiciens qui sont près à faire tous les sacrifices au détriment du pays", regrette François de la Tullaye, de l'association Les ailes pour l'ouest, favorable  au projet d'aéroport. "Cela va arranger le gouvernement d'être retardé, ils n'ont plus qu'à dire que la consultation n'a plus lieu d'être, ils vont arriver à l'objectif qui est le leur de retarder la prise de décision", déplore-t-il.

Dans le meilleur des cas les travaux ne devraient donc pas débuter avant le mois de janvier 2017 soit en pleine campagne présidentielle.