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R.D avec Stéphane Place
La modernisation des horodateurs exigée par la réforme du stationnement, qui doit entrer en vigueur en 2018, risque de peser lourd sur le budget des communes.

Alors que les municipalités sont contraintes de revoir leur budget à la baisse, la nouvelle réglementation du stationnement les oblige à moderniser leurs horodateurs. Un bouleversement qui risque de peser lourd sur leurs finances.

Une note salée. Plus précisément, il s’agira de pouvoir entrer son numéro de plaque d’immatriculation dans les horodateurs, ainsi que l'exige la réforme de décentralisation et de dépénalisation du stationnement, d‘où une note sévère pour les communes. Par exemple, à Pau, ce sont 125 horodateurs nouvelle génération qui sont en train d’être installés pour 800.000 euros. À Lille, la mairie a anticipé et changé 680 appareils entre 2014 et 2015. La note : près de 3 millions et demi d’euros. À Amboise, il faudra débourser 150.000 euros pour les 24 horodateurs de la cité royale.

Répartir les frais. "Il va falloir que nous modernisions nos horodateurs. Nous en avons 160 sur la ville", explique Véronique de Maillard, adjointe en charge des travaux et de la vie quotidienne à Angoulême. "Changer le logiciel avec un clavier alphanumérique, c’est pas donné. C’est 750.000 euros ; 400.00 euros cette année et 300.000 euros l’année prochaine", explique-t-elle.

Rentabilité. Toutes les communes doivent être prêtes pour 2018. Si l’investissement est de taille, il faut rappeler que chaque horodateur rapporte en moyenne 10.000 euros par an. "On va vite amortir cet investissement", confie une municipalité.