Un couple mis en examen pour avoir contraint une handicapée à se prostituer

"Les deux suspects ont été mis en examen vendredi après-midi pour faits de proxénétisme et placés en détention", a confié le procureur de la République de Vienne (photo d'illustration).
"Les deux suspects ont été mis en examen vendredi après-midi pour faits de proxénétisme et placés en détention", a confié le procureur de la République de Vienne (photo d'illustration). © Direction centrale de la sécurité publique
  • Copié
avec AFP
La jeune femme de 26 ans, souffrant d'une déficience mentale, avait été inscrite par le couple sur un site de rencontre mettant en relation des hommes et des femmes pour des relations sexuelles tarifées.

Un couple suspecté d'avoir contraint une jeune voisine handicapée mentale à se prostituer à Vienne, en Isère, a été mis en examen vendredi et écroué, a appris l'AFP samedi auprès du parquet de Vienne, confirmant une information de France Bleu Isère.

Les suspects contestent les faites. "Les deux suspects ont été mis en examen vendredi après-midi pour faits de proxénétisme et placés en détention", a confirmé à l'AFP Jérôme Bourrier, le procureur de la République de Vienne. Le magistrat précise que l'homme et sa compagne, respectivement âgés de 23 ans et de 19 ans, contestent les faits qui leur sont reprochés.

La jeune femme de 26 ans, souffrant d'une déficience mentale et qui vivait seule sous curatelle renforcée dans un appartement voisin, avait été inscrite par le couple sur un site de rencontre mettant en relation des hommes et des femmes pour des relations sexuelles tarifées.

Une dizaine de "clients" entendue. Les deux amants avaient ensuite contraint la jeune femme à se prostituer et empoché l'argent après l'avoir menacée, a précisé le parquet de Vienne, qui ajoute que l'homme était déjà connus des services de police pour des faits d'outrage et de violences. La victime a finalement révélé à ses parents les agissements des deux amants après plusieurs jours et contacté la police. La dizaine de clients entendus ont affirmé n'avoir jamais eu conscience que la jeune femme agissait sous la contrainte.