Toujours aucune trace de Jean-Pierre Treiber

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avec Frédéric Michel , modifié à
Une dizaine de ses parents ou amis ont été entendus mercredi. Mais rien ne prouve qu'ils aient aidé Jean-Pierre Treiber à fuir.

Dans l'Est de la France et en région parisienne, ce sont au total une dizaine de personnes qui ont été interpellées simultanément mercredi matin. Leur point commun : être des proches de Jean-Pierre Treiber. L’assassin présumé de Géraldine Giraud et de Katia Lherbier est en cavale depuis le 8 septembre dernieret son évasion de la prison d’Auxerre. L'homme reste toujours introuvable et les arrestations de mercredi ont surtout permis de "fermer des portes", c'est-à-dire d'écarter des pistes.

Parmi les personnes interpellées, se trouvaient le frère et le beau-frère de Jean-Pierre Treiber qui ont tous les deux été placés momentanément en garde à vue. Une femme, qui habite en Seine-et-Marne, a également été entendue. Elle avait rendu régulièrement visite en prison à Jean-Pierre Treiber au cours des derniers mois. Leur correspondance a été saisie et va être analysée. Mais "rien ne permet de les mettre en cause, ils ont des alibis qui tiennent la route", a prévenu une source proche de l'enquête.

Seul élément important découvert : une lettre manuscrite de Jean-Pierre Treiber adressée à ses parents, un couple de personnes âgées qui vivent isolées. Ce courrier a été rédigé durant sa cavale. Il y précise qu'il est en bonne santé et clame son innocence mais ne donne aucun détail sur son évasion. Cette lettre a été postée en même temps et au même endroit qu'un autre courrier, envoyé mi-septembre au magazine Marianne, dans lequel il dit aussi son innocence.

Jean-Pierre Treiber devait comparaître au printemps 2010. C'est dans sa propriété à Villeneuve-sur-Yonne dans l'Yonne, que les corps de Géraldine Giraud, la fille du comédien Roland Giraud, et de son amie Katia Lherbier, avaient été retrouvés en décembre 2004.