TGV Ouigo : des contrôleurs agressés, la circulation perturbée

SUD-Rail ne précise pas quelles sont les lignes les plus perturbées.
SUD-Rail ne précise pas quelles sont les lignes les plus perturbées. © JACQUES DEMARTHON/AFP
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avec AFP , modifié à
Après quatre agressions en trois jours, les cheminots du réseau Ouigo ont décidé d'exercer leur droit de retrait.

La circulation était perturbée vendredi sur les lignes TGV à bas coût "Ouigo" suite à un droit de retrait exercé par des cheminots après quatre agressions en trois jours, a-t-on appris auprès de SUD-Rail. Le mouvement a démarré jeudi après-midi quand des contrôleurs ont suspendu le filtrage d'accès aux quais et le contrôle des billets, réclamant à la SNCF "des mesures en urgence" pour "sécuriser" les filtrages.

Outrages et agressions. "La direction n'ayant pas répondu favorablement aux demandes exprimées, les contrôleurs Ouigo ont décidé d'exercer leur droit de retrait ce vendredi", explique SUD-Rail dans un communiqué, sans préciser quelles étaient les lignes les plus touchées. "Des outrages et agressions envers les contrôleurs et agents d'embarquement ont lieu régulièrement et la situation semble se dégrader encore davantage", selon le syndicat. Plusieurs lignes ont été perturbées avec des retards allant jusqu'à une heure trente, selon des témoignages publiés sur les réseaux sociaux.

Réunion avec la direction. Le droit de retrait donne la possibilité à un salarié de se retirer d'une situation de travail lorsqu'il y a des raisons de penser qu'elle présente pour sa vie ou sa santé un danger grave et imminent. Une réunion entre la direction de la SNCF et les organisations syndicales devait se tenir vendredi matin à Lyon, précise SUD dans son communiqué.