Terrorisme, chômage, immigration au centre des préoccupations des Français

Un Français interrogé sur deux (50%) pense qu'il faut une initiative européenne importante "pour assurer la sécurité en Europe et à ses frontières extérieures".
Un Français interrogé sur deux (50%) pense qu'il faut une initiative européenne importante "pour assurer la sécurité en Europe et à ses frontières extérieures". © STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
 Avec 46% de réponses, le terrorisme arrive en tête des préoccupations des Français, devant le chômage (40%) et l'immigration (35%), selon un sondage publié jeudi.

Le terrorisme, le niveau de chômage et l'immigration sont pour les Français les trois "grands sujets" auxquels le pays est confronté, selon un sondage Elabe publié jeudi.

Le terrorisme en tête. Avec 46% de réponses, le terrorisme arrive en tête des préoccupations des Français, devant le chômage (40%) et l'immigration (35%). Suivent les inégalités et injustices sociales (26%), l'avenir de la protection sociale (22%), le manque d'activité économique (21%) et la délinquance (21%), selon cette enquête pour Les Echos, Radio Classique et l'Institut Montaigne. La place de l'islam et le niveau des impôts suivent avec 18%. L'avenir du droit du travail, qui a été au centre des débats autour de la loi El Khomri, ne recueille que 10% de réponses.

Pour 56% des Français, il faut davantage de moyens. Par ailleurs, pour lutter contre la délinquance et l'insécurité, 37% des Français interrogés font avant tout confiance à la droite, 31% au Front national et 30% à la gauche. Pour 56% d'entre eux, le renforcement de la sécurité passe par davantage de moyens consacrés aux forces de police et à l'armée, "quitte à renoncer à d'autres dépenses". Un Français interrogé sur deux (50%) pense qu'il faut une initiative européenne importante "pour assurer la sécurité en Europe et à ses frontières extérieures". Pour 48%, il faut durcir le Code pénal et construire davantage de places de prison. Seules 21% des personnes interrogées pensent qu'il faut "renoncer temporairement à certaines libertés individuelles" pour lutter plus efficacement contre le terrorisme.