SNCF : la CFDT note "l'ouverture d'une négociation", mais pas encore "d'avancées"

Pour Sébastien Mariani, il est encore "très très prématuré" de parler "d'avancées".
Pour Sébastien Mariani, il est encore "très très prématuré" de parler "d'avancées". © CHRISTOPHE SIMON / AFP
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Europe1.fr avec AFP , modifié à
"Nous avons commencé un travail très précis dans un échange que l'on peut qualifier de négociation", a déclaré Sébastien Mariani, à l'issue d'une réunion avec Elisabeth Borne.

La CFDT Cheminots, qui a participé vendredi matin à une réunion sur la réforme de la SNCF au ministère des Transports, a évoqué à sa sortie "un échange que l'on peut qualifier de négociation", tout en jugeant "très très prématuré" de "parler d'avancées". "Nous avons commencé un travail très précis dans un échange que l'on peut qualifier de négociation. On est vraiment dans l'ouverture d'une négociation aujourd'hui, on peut le dire", mais "il est beaucoup trop tôt pour parler d'avancées à ce stade", a dit à la presse le secrétaire général adjoint Sébastien Mariani, à l'issue de sa rencontre avec la ministre des Transports Élisabeth Borne.

"Faire avancer le dossier". C'était "une réunion technique" et "nous avons pu examiner l'ensemble de nos 42 amendements", sur lesquels "on va encore avoir beaucoup de discussions" et "nous n'avons pas pu rentrer dans le détail de chacun d'entre eux", a-t-il indiqué. Elisabeth Borne était "disposée à discuter", a-t-il à l'AFP. L'Unsa a succédé à la CFDT à la table de la réunion au ministère. Avant ces discussions, Roger Dillenseger, secrétaire général de l'Unsa ferroviaire, a précisé à la presse que son syndicat y allait "résolument avec une volonté de faire avancer le dossier". "On va tenter de faire porter une trentaine d'amendements", notamment "sur les aspects sociaux, la rémunération, la gouvernance du système ferroviaire", a-t-il ajouté.