Service national : une période obligatoire, une autre facultative

Juliette Méadel souligne que 800.000 personnes seraient concernées.
Juliette Méadel souligne que 800.000 personnes seraient concernées. © STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Juliette Méadel, membre du groupe de travail sur le sujet, évoque aussi un appel au privé pour le financement de la mesure. 

Le dispositif se précise. Le service national obligatoire ne sera "pas nécessairement" obligatoire sur toute sa durée, mais uniquement "sur une partie de la période", a indiqué mardi Juliette Méadel, membre du groupe de travail chargé de définir les contours du projet. Lors de la présentation du projet, Emmanuel Macron avait souhaité que le service universel dure "de trois à six mois". L'ancienne secrétaire d'Etat de François Hollande a par ailleurs indiqué "travailler" sur les bornes d'âge", en évoquant une tranche "entre 16 et 25 ans", mais avec "plusieurs scenarii possibles".

"Faire preuve d'imagination". A propos du coût du projet, elle s'est refusée de donner un chiffre, tout en reconnaissant qu'il y avait "des scenarii pour lesquels on envisage de faire de l'internat pendant 6 mois, qui coûte en effet très cher, mais c'est aussi pour ça que le groupe est là, c'est dire qu'il faut faire preuve d'imagination, d'innovation". Jusqu'à faire appel au privé pour le financement ? "Tout est possible", a-t-elle répondu. Elle a par ailleurs indiqué envisager "qu'une partie soit rémunérée".

800.000 personnes concernées. "C'est un très très grand projet, c'est une révolution, ça va concerner une classe d'âge, c'est-à-dire 800.000 personnes, ça veut dire que c'est les parents, c'est les frères et soeurs, c'est les grands-parents, c'est toute la société qui va se mettre en mouvement", a-t-elle estimé.