Sanofi compte régler d'ici "mi-août" les problèmes de rejets toxiques de son site de Mourenx

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© ERIC PIERMONT / AFP
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avec AFP
Mardi, le directeur général du groupe a expliqué avoir "bon espoir" que le site ait réglé ses problèmes de rejets "mi-août". 

Le géant pharmaceutique français Sanofi prévoit de corriger d'ici "mi-août" les défaillances de son usine de Mourenx dans les Pyrénées-Atlantiques, a assuré mardi le directeur général du groupe. Le site est en arrêt pour maintenance depuis début juillet en raison de rejets toxiques hors norme.

"Bon espoir". "Nous avons bon espoir de régler les problèmes de sécurité dans les prochaines semaines", a déclaré Olivier Brandicourt, interrogé au sujet de Mourenx lors d'une conférence téléphonique à l'occasion de la publication des résultats semestriels du groupe. "Nous visons mi-août pour remettre le site sur les rails et redémarrer l'activité", a-t-il ajouté.

Production du Dépakine. La période de maintenance estivale de cette usine chimique produisant la Dépakine, un médicament antiépileptique lui-même au cœur d'un vaste scandale sanitaire, avait été avancée au 9 juillet par le groupe, après la révélation dans plusieurs médias d'un problème de rejets toxiques hors norme. "Nous avons pris le sujet très au sérieux (...) et nous continuons à travailler avec les différentes agences de l'Etat" a précisé Olivier Brandicourt.

"Application stricte" de nouvelles mesures. Il y a une dizaine de jours, à la suite d'un avis de l'Agence nationale de sécurité de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses), la préfecture des Pyrénées-Atlantiques a notamment prescrit à Sanofi de nouvelles mesures pour réduire et traiter les rejets de bromopropane et de valproate de sodium de l'usine, réviser son évaluation des risques sanitaires et surveiller plus étroitement ses rejets dans l'environnement. "L'application stricte" de ces nouvelles mesures "conditionnera la remise en service" de l'usine, avait souligné la préfecture.