Risque d'incendie : un automobiliste sur six jette son mégot par la fenêtre sur le chemin des vacances

Les Français ne sont pas toujours conscients du risque représenté par le jet de mégot sur le bord de l'autoroute
Les Français ne sont pas toujours conscients du risque représenté par le jet de mégot sur le bord de l'autoroute © JEAN-PIERRE CLATOT / AFP
  • Copié
, modifié à
Les automobilistes sont seulement 67% à identifier le jet de mégot de cigarette par la fenêtre sur une autoroute comme un geste pouvant provoquer un incendie.

En cette veille de chassé-croisé très chargé sur la route, les sociétés d'autoroutes et préfectures alertent sur les dangers que peuvent représenter le jet d'un mégot par la fenêtre de la voiture. Un geste qu'un Français sur six reconnaît faire d'après une étude de l'Association des Sociétés françaises d'Autoroute (ASFA).

Le jet de mégot, un danger minimisé. Les Français interrogés dans cette étude, citée par Le Figaro, savent qu'il est risqué de jeter son mégot de cigarette en bordure de route, mais ils sont seulement 67% à identifier ce geste comme pouvant provoquer un incendie. Ils sont plus sensibles à l'harmonie du paysage : 81% estiment que les jets de déchets le dégradent. 4.900 tonnes de déchets sauvages sont ramassées chaque année sur les 39.000 hectares de dépendances vertes en bordure d'autoroute. 

Un mégot, un départ de feu potentiel. Les jets de mégots sont particulièrement problématiques dans le Sud de la France où 50% des feux de forêts sont liés à des imprudences, rappelle Le Figaro. Vendredi, trois hommes ont été présentés à un juge en vue d'être mis en examen pour "destruction volontaire". Ils sont soupçonnés d'avoir provoqué les départs de feux de Carro (163 hectares brûlés) et de Peynier (100 hectares détruits).

Moins de tri sur la route des vacances. Quant aux comportements écologiques, l'étude de l'ASFA tend à montrer que les Français se relâchent sur la route des vacances. Ils ne sont plus que 67% à trier leurs déchets sur les aires d'autoroutes alors que 89% d'entre eux affirment qu'ils les trient chez eux. Alors l'ASFA tente de faire changer des habitudes avec une campagne de sensibilisation.