Recyclage des appareils : la CLCV déplore le manque de coopération des sites

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Image d'illustration. © FREDERICK FLORIN / AFP
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avec AFP , modifié à
Selon la CLCV qui publie un communiqué jeudi, 57% des sites ne pratiquent pas la reprise "un pour un" malgré la loi qui les y oblige.

De nombreux sites de ventes en ligne ne respectent pas leurs obligations en termes de reprise gratuite des appareils électriques ou électroniques usagés, déplore jeudi l'association de consommateurs CLCV qui en appelle à des contrôles plus stricts.

Une loi mal respectée. "Les distributeurs sont tenus par la loi d'accepter la reprise gratuite d'un appareil usagé lors de l'achat d'un produit neuf du même type", une obligation qui s'applique aussi bien aux magasins qu'à la vente en ligne, souligne l'organisation dans un communiqué. Or, selon une enquête menée par la CLCV en avril, "49% des sites interrogés (Fnac.Com ou Priceminister) n'indiquent nulle part la possibilité de reprise pour l'usagé".

Des reprises "payantes" dans 19% des sites. Pour les petits équipements comme les smartphones ou les tablettes plus spécifiquement, remplacés régulièrement, "57% ne pratiquent pas la reprise un pour un, comme boulanger.fr ou mistergooddeal.com qui excluent la reprise pour ce type d'équipement", note également l'association. Autre exemple : 19% des sites (comme VPCBoost ou électrodépot) "pratiquent encore la reprise payante, obligeant l'acheteur à souscrire une livraison payante spécifique, ce qui est contraire aux textes".

Sanctions. Or "par le renouvellement technologique, les déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE) sont en forte croissance" et "ils peinent à être collectés pour le recyclage", remarque la CLCV en soulignant que la reprise "un pour un" en distribution vise justement à améliorer cette collecte. L'association "demande donc que les actions de contrôle et de sanction des distributeurs qui ne pratiquent pas la reprise '1 pour 1' soient rapidement mises en place".