Record de fréquentation de la cité de l'Espace : un effet Pesquet

Depuis le 20 novembre, le Français partage son quotidien en apesanteur sur les réseaux sociaux.
Depuis le 20 novembre, le Français partage son quotidien en apesanteur sur les réseaux sociaux. © Europe 1
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Benjamin Peter
Les aventures du spationaute Thomas Pesquet boostent la fréquentation de la Cité de l'espace à Toulouse.

C'est un record. En 2016, la Cité de l'espace à Toulouse a accueilli plus de 300.000 visiteurs, un chiffre jamais enregistré depuis l'ouverture du parc, il y a 20 ans. Site de référence en matière spatiale en Europe, la Cité est passée de 266.442 visiteurs en 2006 à 323.100 dix ans plus tard, après une légère baisse en 2014 et 2015. 

Pesquet sur Facebook. Les aventures du spationaute Thomas Pesquet dans la station spatiale internationale n'y sont pas pour rien. Depuis novembre, et son départ pour l'espace, le Français partage son quotidien en apesanteur sur les réseaux sociaux. "On a regardé le décollage et tout ce qu'il poste sur Facebook, du coup les enfants ont une appétence particulière cette année pour l'espace", confie Magalie, venue cette semaine dans ce parc à thème scientifique avec ses enfants. "Cela faisait neuf ans qu'il n'y avait pas eu de Français dans l'espace et il a fait des études à Toulouse. En plus, nous sommes à l'époque des réseaux sociaux, un astronaute peut presque faire un tweet et une photo par jour. Il y a dix ans, ce n'était pas le cas", souligne Philippe Droneau, directeur des Publics de la Cité de l'espace.

Vulgariser les événements spatiaux. "On surfe sur l'actualité spatiale", ajoute Marc Moutin, directeur des expositions de la Cité de l'espace pour qui vulgariser les événements spatiaux est gage de succès. 

Dopée aussi par Philaé. Ce n'est pas la première fois qu'un évenement vient doper la fréquentation de ce parc à thème scientifique. Cela avait déjà le cas après l'atterrissage du robot Philae sur la comète Tchouri, en 2014, diffusé en direct sur Internet. Quand à l'effet Pesquet, il pourrait durer au moins jusqu'en mai, date de retour de l'astronaute.