Quatre invalides condamnés pour une arnaque à Disneyland Paris

Trois femmes et un homme, âgées de 31 à 65 ans et tous invalides, ont été condamnés de dix mois de prison avec sursis. Image d'illustration.
Trois femmes et un homme, âgées de 31 à 65 ans et tous invalides, ont été condamnés de dix mois de prison avec sursis. Image d'illustration. © AFP
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Quatre personnes ont profité de leur statut d'handicapé pour revendre des places qu'elles avaient obtenues gratuitement. Elles ont notamment été condamnées à verser 116.235 euros de dommages et intérêts. 

Mercredi, au tribunal de Meaux en Seine-et-Marne, Quatre personnes ont été condamnées pour une arnaque dont Disneyland Paris a été victime. Elles ont profité de leur statut d'handicapé pour revendre des places qu'elles avaient obtenues gratuitement, rapporte vendredi Le Parisien.

Dix mois de prison avec sursis. 18 mois de prison avec sursis et une amende de 1.500 euros avaient été requis à l’encontre des quatre "organisateurs". Pour deux "petites mains" qui leur avaient prêté main forte, quatre mois de prison avec sursis et une amende 500 euros avaient été requis. Finalement, trois femmes et un homme, âgées de 31 à 65 ans et tous invalides, ont été condamnés de dix mois de prison avec sursis, en plus de devoir verser 116.235 euros de dommages et intérêts. Leurs deux complices devront verser respectivement 1.000 et 2.000 euros d'amende.

Les clients appâtés via internet. Grâce à des sites de ventes de ticket à prix réduits ou bien via Facebook, les condamnés rentraient en contact avec des personnes à la recherche de bons plans pour visiter Disneyland Paris. Ils leur donnaient ensuite rendez-vous devant l’entrée du parc pour leur faire bénéficier de tickets destinés aux accompagnants de personne handicapées. Obtenues gratuitement, ces places étaient revendues par les malfaiteurs 35 euros pour un parc, 50 euros pour deux parcs, soit deux fois moins cher qu'une entrée classique.

130.000 euros récoltés. "L’opération pouvait se répéter plusieurs fois de suite avec le même ticket", précise Le Parisien. "Le handicap est un statut reconnu. Deux familles en ont fait un commerce. On a retrouvé une véritable comptabilité en perquisition", a indiqué le vice-procureur Jean-Noël Giacomoni. Selon BFMTV, le butin amassé est monté à 130.000 euros récoltés entre 2016 et 2017.