Projet d'attentat de l'ultra-droite : une garde à vue levée, les neuf autres prolongées

Les neuf autres personnes interpellées mardi ont vu en revanche leur garde à vue prolongée.
Les neuf autres personnes interpellées mardi ont vu en revanche leur garde à vue prolongée. © Florian Garcia/Sirpa
  • Copié
avec AFP , modifié à
La garde à vue de la mère de Logan N., l'ex-militant d'ultra-droite en détention provisoire depuis juillet pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle", a été levée.

Une garde à vue a été levée et neuf autres prolongées dans le cadre de l'enquête visant l'entourage de Logan N., militant de l'ultra-droite soupçonné d'avoir envisagé un attentat contre des hommes politiques et des mosquées, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.

La mère relâchée. La personne relâchée est la mère de Logan N., selon une source proche du dossier. Au total, dix personnes ont été arrêtées mardi et les enquêteurs s'attachent désormais à déterminer si elles avaient connaissance de son projet d'attentat.

Logan N. mis en examen début juillet. Âgé de 21 ans, Logan N., ex-militant de l'Action Française, une organisation royaliste, avait été interpellé le 28 juin à Vitrolles, sud-est. Il avait ensuite été mis en examen début juillet et placé en détention provisoire dans le cadre d'une enquête ouverte pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle". Parmi ses potentielles cibles figuraient notamment le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner et Jean-Luc Mélenchon, ex-candidat à la présidentielle de La France insoumise. L'affaire avait d'abord été traitée localement avant d'être confiée à la Sous-direction antiterroriste (Sdat).

Projet "OAS". Logan N. avait été repéré car il était l'administrateur d'une page Facebook à la gloire de l'extrémiste de droite norvégien Anders Behring Breivik, auteur d'une tuerie qui a fait 77 morts en Norvège en 2011. D'après Le Monde, son projet baptisé "OAS", sigle de l'Organisation de l'armée secrète responsable d'une campagne sanglante contre l'indépendance de l'Algérie au début des années 1960, visait à "enclencher la remigration" de la France. Plusieurs armes avaient été retrouvées à son domicile.