Prison de Sequedin : une surveillante et un détenu filmés dans une position équivoque, une enquête ouverte

Les faits se sont déroulés dans une cellule de la prison de Sequedin (image d'illustration).
Les faits se sont déroulés dans une cellule de la prison de Sequedin (image d'illustration). © PHILIPPE HUGUEN / AFP
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avec AFP , modifié à
Une enquête a été ouverte par l'administration pénitentiaire jeudi dernier à la suite de la diffusion d'une vidéo enregistrée à la prison de Lille-Sequedin dans laquelle une surveillante pénitentiaire se trouve dans une position équivoque avec un détenu.

Une vidéo montrant une surveillante pénitentiaire à genoux devant un détenu torse nu à la prison de Lille-Sequedin dans le Nord a été diffusée sur le réseau social Snapchat. L'administration pénitentiaire a ouvert une enquête jeudi dernier, rapporte Le Parisien.

Une position équivoque. Dans une vidéo de 22 secondes, diffusée sur Snapchat avec la mention "On dit quoi à la surveillante qui fait des bêtises hein ?", on voit une surveillante pénitentiaire échanger quelques paroles avec un détenu dans une cellule. Une télévision fait office de fond sonore et la vidéo semble avoir été réalisée en caméra cachée. La fonctionnaire regarde ensuite dans le couloir à travers la porte entrouverte puis s'agenouille quelques secondes devant le détenu. Elle sort ensuite de la pièce.

Une "posture inadaptée". Les collègues de la surveillante stagiaire ont découvert la vidéo mercredi dernier. Une enquête a été ouverte par l'administration pénitentiaire le lendemain. La formation de la jeune femme a été interrompue à la demande de la directrice de l’Ecole nationale de l’administration pénitentiaire (ENAP). "C’est une posture inadaptée, non professionnelle, qui ne respecte pas les principes de bonne distance et de sécurité enseignés à l’ENAP pendant la formation", a déclaré l'administration pénitentiaire.

Le détenu transféré. Le détenu de 26 ans, incarcéré depuis 2017, a été transféré dans un autre établissement. Dans sa cellule, qu'il partageait avec deux autres détenus, les autorités pénitentiaires ont découvert trois téléphones portables avec chargeurs dont celui qui a servi à filmer et diffuser la scène, précise Le Parisien