PMA : l'Inter-LGBT "se félicite" de l'avis favorable du Comité national d'éthique

L'Inter-LGBT se félicite de l'avis rendu par la CCNE sur la PMA.
L'Inter-LGBT se félicite de l'avis rendu par la CCNE sur la PMA. © GREGOR FISCHER / DPA / AFP
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avec AFP , modifié à
L'Inter-LGBT appelle le Parlement à "légiférer rapidement" pour ouvrir la procréation médicale assistée aux couples de femmes et aux femmes célibataires.

L'Inter-LGBT, fédération d'associations lesbiennes, gay, bi, trans et intersexes, s'est "félicitée" mardi de l'avis favorable du Comité consultatif national d'éthique (CCNE) à l'ouverture aux couples de femmes et aux femmes célibataires de la procréation médicale assistée (PMA), aujourd'hui réservée aux seuls couples hétérosexuels. Dans un communiqué, elle "invite le Parlement à légiférer rapidement en ce sens", tout en disant "attendre la publication du texte complet" : "L'Inter-LGBT se montrera vigilante vis-à-vis d'éventuelles restrictions qui pourraient être présentes dans l'avis."

"Une question d'égalité et de santé publique". "L'ouverture de la PMA est une question d'autonomie des femmes et de choix personnels, au même titre que la contraception, la stérilisation ou l'avortement" et "une question d'égalité et de santé publique", rappelle l'Inter-LGBT. "Pour que toutes les femmes puissent en bénéficier, l'Inter-LGBT demande au Parlement de prévoir le remboursement des frais médicaux pour toutes les femmes", poursuit le texte, en appelant également à "légiférer" sur "la possibilité (pour les femmes) de conserver leurs propres ovocytes, pour se donner toutes les chances de réussir leur projet parental si elles envisagent une grossesse après 35 ans".

PMA : définition. La PMA désigne l'ensemble des techniques médicales destinées à aider les couples infertiles à avoir un enfant, telles que la fécondation in vitro ou le don de sperme. En France, elle est aujourd'hui réservée aux couples composés d'un homme et d'une femme en âge de procréer et qui souffrent d'infertilité ou qui risquent de transmettre une maladie grave à l'enfant. Pendant la campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait indiqué qu'il attendrait que le CCNE "ait rendu son avis (...), pour pouvoir construire un consensus le plus large possible", tout en se disant "favorable" à une loi ouvrant la PMA "aux couples de lesbiennes et aux femmes célibataires".