Plus de 500 manifestants devant le Marineland d'Antibes

Photo d'illustration.
Photo d'illustration. © VALERY HACHE / AFP
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avec AFP
Les manifestants réclament notamment la fin de la reproduction en captivité des mammifères marins.

Quelque 550 militants de la cause animale, selon la police, se sont rassemblés dimanche après-midi aux abords du parc Marineland, à Antibes, pour dénoncer la captivité des animaux réclamant que ce delphinarium cesse d'être "une prison pour animaux".

Marineland, une "prison pour les animaux". "Nous demandons que les reproductions en captivité cessent", a indiqué Maël Dazin, l'un des porte-parole du collectif Sans Voix Paca, ajoutant qu'il exigeait également "la réhabilitation des animaux dans des baies protégées par des filets de protection (ainsi qu') une transformation complète du parc pour qu'il cesse d'être une prison pour animaux".

Fermé après les inondations. Après un rassemblement statique, avec le déploiement de plusieurs banderoles contre la captivité devant l'entrée du parc, les manifestants ont défilé sur une route longeant le plus grand parc d'attractions marin d'Europe qui reçoit 1,3 million de visiteurs par an. Après les inondations d'octobre 2015, qui avaient fait une vingtaine de morts dans la région, le parc qui avait dû fermer plusieurs mois avait annoncé à sa réouverture au printemps vouloir privilégier une approche plus pédagogique.

Une plainte pour "maltraitance". Mais les associations de défense de la cause animale considèrent que "rien n'a changé" : "Les animaux continuent à faire leur spectacle par contrainte et non par jeu", estime Maël Dazin. Plusieurs associations anti-captivité ont déposé plainte contre le parc, notamment pour "maltraitance". Ainsi, en mars dernier, l'association Sea Shepherd a elle aussi déposé plainte. Samedi, une dizaine d'activistes s'étant fait passer pour de simples visiteurs sont parvenus à plonger dans le bassin au moment du spectacle des dauphins pour déployer une banderole anti-captivité. Ces militants ont été interpellés et entendus par la police avant d'être relâchés dans la soirée.