Pénurie d'essence : un retour progressif à la normale chez Total

 Le réseau français compte en tout 11.000 stations-service, dont 2.200 sont exploitées par Total.
Le réseau français compte en tout 11.000 stations-service, dont 2.200 sont exploitées par Total. © BENJAMIN CREMEL / AFP
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avec AFP
Le groupe pétrolier dénombrait vendredi 60 stations-essence en rupture de carburant sur les 340 de son réseau francilien, soit un peu moins d'une station sur cinq. 

Un retour à la normale est à espérer "d'ici quelques jours". Le groupe Total a annoncé vendredi qu'il dénombrait 60 stations-essence en rupture sur les 340 de son réseau francilien, à la suite des difficultés d'approvisionnement liées à la grève des conducteurs de camion de matières dangereuses, ayant pris fin jeudi. 

Ne pas développer de "surconsommation préventive". Jeudi en fin de journée, il y avait 82 stations du groupe en Ile-de-France en pénurie, précise un communiqué du géant pétrolier, qui prévoit un retour à la normale "d'ici quelques jours".En dehors de la région, 16 stations Total étaient encore en difficulté vers 11h30. A l'approche du week-end, la marque recommande à ses clients franciliens "de ne pas développer de surconsommation préventive" et de faire le plein "normalement sur les routes, une fois en dehors de l'Ile-de-France".

Un arrêté pris par la police et le ministère. L'Union française de l'industrie pétrolière (Ufip), dont les adhérents représentent 550 stations rien qu'en Ile-de-France, donnera une mise à jour de la situation en fin de journée. Jeudi soir, il restait 217 stations de son réseau en rupture complète, contre 275 un jour plus tôt. Le réseau français compte en tout 11.000 stations-service, dont 2.200 exploitées par Total. Afin de faciliter le réapprovisionnement des stations-service, la préfecture de Police a pris un arrêté pour assouplir la circulation des camions transportant des produits pétroliers dont le poids est supérieur à 7,5 tonnes, entre ce vendredi et mardi prochain. Le ministère de la Transition écologique a également publié vendredi un arrêté dans le Journal officiel permettant d'intensifier le rythme de travail des transporteurs de carburants jusqu'à la publication d'un nouvel arrêté.

Que revendiquent les grévistes ?

Le mouvement de grève pour réclamer la reconnaissance de la "spécificité" du transports de matières dangereuses (carburants, gaz, produits chimiques...) dans la convention collective des transports routiers avait débuté vendredi dernier à l'appel de la CGT.