saisonnier plage job d'été 1280 1:42
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Pierre-Baptiste Vanzini et R.Da. , modifié à
En France on compte entre 500.000 et 700.000 emplois saisonniers, concentrés sur la période estivale. Pour une partie d'entre eux, horaires et salaires dépendent de la fluctuation touristique.

Si les vacances sont déjà bien entamées pour certains d'entre vous, pour d'autres, c'est le travail qui prime. On compte entre 500.000 et 700.000 travailleurs saisonniers sur la période estivale en France. Souvent, il s'agit de contrats aux conditions variables. Le moins que l'on puisse dire, c'est que tout cela est souvent très flou pour ceux qui travaillent l'été. Europe 1 a rencontré quelques uns d'entre eux.

Un emploi du temps flexible. Damien a 17 ans et distribue des prospectus pour un parc d’attraction. Il est payé 10% de moins que le smic et ses horaires sont complètement variables en fonction du taux de fréquentation. En conséquence, il ne peut pas prévoir combien il sera payé à la fin du mois. "Normalement, je fais un 15 heures/semaine. Là, on va vraiment intensifier pour apporter le maximum de personnes. C’est mieux que rien. À 17 ans, c’est pas facile de trouver un travail saisonnier", relève le jeune homme auprès d’Europe 1.

Une ambiance particulière. Pierre, de son coté, fait du 9h-19h, six jours par semaine, au Club Mickey de la Bernerie-en Retz, en Loire-Atlantique. Un rythme difficile à suivre. "Je suis prof, donc c’est vrai que ça me change. Il y a une ambiance de vacances, on accueille les gens, ils ont le sourire, on est quand même sur la plage… On n’est pas derrière un bureau, c’est agréable".

Quand la météo s'en mêle. À quelques mètres, la terrasse des "Tontons nageurs", les pieds dans le sable, se vide et se remplit en fonction de la météo. Pour le patron, Régis Noël, il faut jouer avec les emplois du temps des saisonniers. "Il y a un côté assez aléatoire. Par contre, les gens ont besoin d’un contrat et d’un planning précis, c’est normal. Pour se mettre en phase avec une législation assez carrée, il faut parfois jongler", reconnaît-il, car même lorsque l’on travaille en tongs et en short, il faut respecter à la lettre un droit du travail qui ne souffre aucune dérogation.